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Sujet: Loki & Aldrif Mar 9 Mar - 19:40
Ain't no rest for the wicked
aldrif & loki
« Oh no, I can't slow down, I can't hold back, though you know, I wish I could. Oh no there ain't no rest for the wicked until we close our eyes for good. »
La rage animait son coeur. Voilà des siècles qu'elle n'avait pas mis les pieds sur Terra et elle s'était jurée de ne plus jamais, ô grand jamais y retourner. Et voilà que par enchantement elle s'y trouvait de nouveau. Maléfice. Elle n'avait qu'une idée en tête, qu'une créature qui aurait pu faire ça et elle avait fait de son mieux pour la trouver. Ou plutôt, pour l'amener à elle.
Spawn. Quelque chose comme ça. Ou alors elle confondait. Des ennemis elle en avait eu tellement au fil des siècles. Elle aurait pourtant du retenir cette maudite créature qui avait manqué de la tuer sur Midgard, cette maudite créature qui l'avait enfermée. Etaient-elles différentes ? Ou étaient-elles les même ? Sa mémoire défaillait-elle ? Elle se laissait surtout envahir la rage et celle-ci n'allait qu'en augmentant au fil des jours, difficile de rester raisonnable et de garder les idées claires quand le premier regard qu'elle croisait lui donner envie d'arracher les yeux de cette personne et les lui enfoncer jusque dans la gorge. Il en était de même avec les quelque rires qu'elle obtenait et ces gens qui parlaient d'un ... festival ? Comic quelque chose, elle ne retenait pas. C'était futile et ne l'amenait à rien.
Quelque cadavres sur son passage, elle cherchait parmi les lieux auxquels elle pensait mais tout avait tellement changé depuis son premier passage que cela ne faisait que l'énerver davantage. Elle n'était peut-être tout simplement pas sur le bon continent.
Ce qu'elle avait, elle le volait, le prenait de force. Quoi, que vas-tu faire si je te prends ces pommes ? Je serai déjà à des lieues d'ici que tu auras à peine sorti ton arme futile. Angela avait toujours cru que tout lui appartenait, que tout lui revenait de droit. Un droit divin. Parce qu'elle était l'héritière légitime du Paradis et que Gabrielle ne serait bientôt qu'un nom qui disparaîtra des bouches et des esprits. Etait-ce cette infâme créature qui l'avait emmené ici ?
Ses journées et ses nuits consistaient à se mouvoir dans le pays à la recherche du fautif mais ceux dont elle croisait la route ne savait jamais rien, incapable de la renseigner, incapable de lui dire quoi que ce soit. Des créatures faibles et inutiles, voilà ce qu'étaient les midgardiens. Et où était sa belle Sera ? Elle ne parvenait pas non plus à mettre la main dessus. Le problème à être si énervée en permanence ? Elle était désorganisée. Elle ne réfléchissait pas suffisamment aux endroits où aller, elle se laissait guider par ses impulsions. Une idée lui qui traversait sa petite tête et elle était repartie.
Il n'était pas difficile de la remarquer avec sa tenue, toujours la même tenue qu'elle avait lorsqu'elle avait fuit le Paradis, son armure, sa ceinture. Comment pouvait-on rire ou croire qu'elle allait à un quelconque festival ? N'avaient-ils pas remarqué que l'épée qu'elle avait, était véritable et plus aiguisée que n'importe quel de leur stupide couteau ?
Un autre problème avec Angela, son orgueil, son égo la poussait à se croire invincible. On m'a eu une fois, on ne m'aura pas deux fois. Mauvaise habitude que celle de réussir à vaincre tous ses ennemis, car elle croyait qu'à présent plus personne ne pouvait la mesurer. Qu'elle gagnerait comme elle avait toujours gagné jusque là. Alors qu'il vienne. Qu'ils viennent. Qu'elle doive faire du bruit, qu'elle doive tuer ou faire exploser des bâtiments s'il faut en arriver là. Ce n'était pas comme si Midgard importait, après tout. Ou alors, là encore, son orgueil la poussait à dire et croire ça...
(c) DΛNDELION
Elorin
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Sujet: Re: Loki & Aldrif Mar 9 Mar - 19:40
Elorin
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Sujet: Re: Loki & Aldrif Mar 9 Mar - 19:40
Ain't no rest for the wicked
aldrif & loki
« Oh no, I can't slow down, I can't hold back, though you know, I wish I could. Oh no there ain't no rest for the wicked until we close our eyes for good. »
C'était par pur orgueil si Angela persistait ici. Après tout, elle n'était plus enchaînée comme lors de son dernier séjour sur cette planète. Elle aurait pu repartir aussi tôt. Mais cela voudrait dire laisser en toute impunité la personne qui l'avait amenée dans ces contrées et cela voudrait dire qu'on pouvait lui jouer des tours et qu'elle ne répliquait pas. Qu'elle se ramollissait avec le temps, qu'elle perdait la main.
Elle ne pensait pas tant semer la pagaille que ça mais chaque planète était différente et il lui arrivait sur ses passages de froisser quelque personnes aux moeurs et idéologies différentes, avec un peu de chance - selon elle, qui reviendrait à lui faire perdre le moins de temps possible ici - elle aurait attirer l'attention du coupable et celui-ci se serait déplacé avant que cela continue ou n'aille plus loin. C'était une manière plutôt brutale de fonctionner mais qui avait toujours fait ses preuves, à force d'emmerder quelqu'un, il finissait par pointer le bout de son nez et prier que cela cesse.
Ce n'était pas les pas calmes qu'elle entendait qui la poussait à se tourner pour faire exactement face à cette personne. Ce n'était pas qu'on tente de l'approcher sans se soucier des armes visibles et des armes plus cachées et sournoises qu'elle pouvait avoir, qui l'intriguait. Non, ce furent les applaudissements qu'elle entendait qui la poussait à se retourner pour jauger qui avait osé et ce que cela pouvait bien signifier. Une femme qui se démarquait nettement des autres, il n'y avait qu'à voir ce qu'elle dégageait pour voir que les autres pouvaient faire tâche à côté. Ce petit quelque chose sur lequel elle ne pouvait pas mettre le doigt mais qui était tout aussi intriguant que le fait qu'elle se mette à applaudir dans un tel moment.
Angela avait toujours eu un penchant fort prononcé pour la gente féminine et un mépris non-dissimulé pour la gente masculine. Question d'éducation et de nature. Le fait qu'une femme s'approche d'elle limitait déjà la casse, comme si elle lui faisait la grâce de la laisser s'approcher suffisamment près sans dégainer, une chance juste par le simple fait qu'elle était bien née. C'était ce qu'il lui semblait sur l'instant. La femme était loin sans l'être, une distance, disons, respectable. Quelle façon de faire son entrée dans un monde inférieur. Angela haussait un sourcil. Jugeait la tenue de la femme, son comportement. Malheureusement pour elle, elle pouvait être mauvaise juge, plus habituée aux personnes franches pouvant attaquer d'un coup d'un seul parce que ça leur prenait comme une envie de pisser, elle les voyait venir à des kilomètres. Là ? Elle était perplexe. Le grand Odin n’en attendait certainement pas moins de sa digne héritière, le joyaux de ses entrailles, la conquérante perdue et balancée aux ordures par le père de l’année. Elle se foutait de qui, celle-la ?
Odin était, dans son éducation, un ennemi, si ce n'est l'un des plus grand ennemi du Paradis. Détesté, profondément. On lui avait appris à le détester et le craindre, celui qui les avait exilé, condamné, privé de protection et de lumière autant qu'il était celui qui croyait que l'univers lui appartenait alors que non. Celui qui pensait que tout lui était du et que les mondes se portaient mieux sous son aile protectrice. Il suffisait de voir les guerres qu'il y avait eu dans les mondes qu'il dirigeait et combien étaient ceux qui attendaient qu'il ferme les yeux pour attaquer.
Un battement de cils plus tard et elle avait rompu les mètres restant entre elles pour lui faire face.
Il y avait des façons plus agréables de mourir que de m'insulter de la sorte. Je n'ai rien à voir avec le vieux borgne.
Faire payer sa méprise, c'était l'idée. Cela aurait pu mieux commencer mais là était une des pire insulte qu'elle pouvait recevoir - croyait-elle sur l'instant - qu'être comparée à ce vieux fou d'Odin. Un coup tout allait bien et la seconde d'après tout allait mal, il était juste dommage d'avoir à abîmer un si joli minois. D'avoir à défier cette personne du regard, aussi. D'essayer de juger son aura, un air familier sans savoir d'où exactement, elle avait rencontré tant de monde au cours de ces derniers millénaires, pire encore depuis ces années de fuite. Des rencontres fortuites. Il fallait qu'elle fasse le tri mais avait-elle seulement le temps... Et avait-elle seulement l'envie ? Alors que d'ici quelque secondes, ce serait un corps mort parmi d'autres. Un cadavre qu'on pleurerait, ou pas. Un défi muet, communiqué par le regard. Comme un, maintenant que je suis devant toi, que vas-tu oser faire et dire ? Un qui pisse le plus loin, un qui dégainera le plus vite.
De toute sa vie on l'avait insulté de bien des choses mais d'être l'engeance pourrie d'Odin, on ne s'y était jamais essayé. Gabrielle avait bien essayé mais n'avait jamais été jusqu'au bout de ses pensées ou ne l'avait en tout cas pas dis de cette façon si concrète. Trop prise par l'orgueil et la colère, coincés au fond de sa gorge, elle ne prenait pas la peine de tout analyser, de se dire que cette personne devait savoir un minimum qui elle était pour savoir que cela pouvait être une insulte qu'elle proférait. Si c'en était seulement une, elle aurait du réfléchir au fait qu'ici nous étions à Midgard et que Midgard était sous la soi-disant protection d'Odin et que ce n'était donc pas supposé être une insulte, ne disait-on pas qu'il était le père de toute chose ? Foutaises. Elle ne voulait rien à voir à faire avec le vieux barbu, ça allait donc plus vite de ne pas réfléchir à tout ça, bien trop convaincue que le Paradis se portait mieux depuis que le vieux fou n'y avait plus mis les pieds et n'avait plus aucun droit dessus.
Ses yeux blancs fixaient ceux de l'inconnue. Arrogance. Orgueil. Colère.
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Elorin
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