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Prom Night - Bucky & Mindy

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Akira
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MessageSujet: Prom Night - Bucky & Mindy   Sam 20 Fév - 16:16
Titre du rp
♣ Statut du sujet : Privé ft. Bucky J. Barnes
♣ Date du rp : Entre un UA et un Flashforward, aux alentours des 18 ans de Mindy.
♣ Météo & moment de la journée : Soirée, environ 19h30, nuit dégagée et douce.




FUCK THEM !

Bucky & Mindy
Assise sur mon lit, je fixais le mur. Derrière moi, je pouvais entendre ma petite horloge qui continuait de battre les secondes dans le silence de ma chambre. Si j’avais bien une mauvaise habitude, c’était de tripoter quelque chose entre mes doigts. Pour certain, c’était des élastiques pour les cheveux, d’autres des bracelets. Moi ? Je me demandais si j’ai vraiment changé. Dans ma main se trouvait l’un de mes deux couteaux papillons Benchmade modèle quarante-deux que papa m’avait offert pour mes dix ans. J’étais tellement contente ce jour-là. Ce n’était pas un cadeau habituel pour une enfant de mon âge, mais c’était mon enfance et je chérissais chacun des souvenirs que j’avais avec lui. Comme s’ils pouvaient m’être enlevés. Encore une fois. Mes doigts jouaient distraitement avec l’arme aussi coupante qu’un rasoir alors que je me levais pour observer quelques instants par la fenêtre. Finalement je prenais mon courage à deux mains et je regardais finalement l’heure. Un rictus apparaît en retour, alors que je traversais ma chambre.

Je vais vous expliquer rapidement la situation. Ce soir, c’était celui que tous les lycéens de ce foutu pays attendaient. Et moi, Mindy McCready, j’avais été invité au bal de promo. Vous y croyez ça ? Pas moi. En tout cas, pas entièrement. J’étais la fille bizarre du lycée. Ce n’était pas comme si cela me bouleverser de toute manière. Je n’étais pas isolé des autres, mais je n’étais pas non plus la fille que l’on abordait. Ce qui m’arrangeait bien, je dois bien l’avouer. Je vais même avouer quelque chose : j’ai peur. J’ai peur des gens. Mais plus que tout, j’ai peur des gens normaux. Et qu’est-ce qui étaient plus terrifiant pour moi que les gens normaux ? Les adolescents stupides de mon âge. God, qu’est-ce que je pouvais être effrayé par eux. Je préférais cent fois affronter une attaque d’extraterrestres ou être piégé dans une situation où mes chances de survie étaient limitées plutôt que de passer encore un an dans un lycée. Mais j’avais une dernière épreuve à passer en cette soirée. Me faire inviter par un garçon, que je connaissais rapidement, m’apprêter, le laisser venir me chercher et passer une…

Ah. Voilà. Nous nous en étions arrêtés ici. Personne ne viendrait. Et personne ne viendrait jamais me chercher. Je m’arrêtais alors devant mon miroir en fixant mon reflet quelques instants. Avant de murmurer doucement pour moi-même. « T’es qu’une fille stupide McCready. Pire que stupide même. C’est n’importe quoi. Regarde ta gueule, t’es ridicule. » Mon ton était tout sauf doux envers moi-même. J’avais envie de me donner des baffes, me mettre rapidement en tenue de sport et de m’enfermer dans le sous-sol pour aller taper dans un sac. Je devais même me faire violence en cet instant pour ne pas arracher la robe que j’avais achetée. Je fixais mon reflet avec une envie de frapper le miroir. Et dire que j’avais même osé demander à Bucky de m’apprendre à danser. Pour ne pas paraître ridicule aux yeux des autres. D’habitude je m’en fichais bien de tout ça, mais pour une fois, une seule putain de fois dans ma vie, je voulais être juste une fille normale. Une jeune fille allant au bras de son cavalier au bal de promo pour conclure sa vie de lycéenne.

« T’es tout, sauf une nana normale. » Continuais-je à me dire à voix haute. Avant de fixer le Benchmade dans ma main. Un sourire s’incrustait sur mon visage avant que je ne me retourne pour le lancer sur la cible à fléchette au mur. En plein dans le centre. « 20 points, quelle soirée ! ». Je ne pouvais pas empêcher un léger petit rire de traverser mes lèvres avant de sentir un regard sur moi. Je fixais l’horloge d’un air distrait. Hum. Bien trop tard pour que l’on vienne me chercher. Peut-être que quelqu’un l’avait remarqué et venait me demander comment ça allait ou pourquoi je n’étais pas déjà parti. C’était sûrement ce que l’on était en train de me demander d’ailleurs. Parce que j’entendais une voix me parler. Je secouais la tête, avant de me ressaisir en un instant. Pour découvrir le visage de mon ami. C’était vraiment gênant… La première idée qui me vint, c’était qu’on allait me prendre en pitié. « Pardon, je n’écoutais pas. Tu disais quoi Bucky ? » Demandais-je, le fixant droit dans les yeux. Jouant nerveusement avec l’un de mes ongles parfaitement vernis pour quelqu’un qui c’était allègrement foutu de ma gueule.
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Akira
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MessageSujet: Re: Prom Night - Bucky & Mindy   Sam 20 Fév - 16:18





Mindy & Bucky
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James fronça légèrement les sourcils en apercevant la lumière qui filtrait sous la porte de Mindy et interrompit sa trajectoire pour s'approcher de la chambre -

« - Mindy ? »

L'homme poussa doucement la porte pour passer la tête dans l'embrasure de la porte – s'attendant à trouver la chambre vidée de son occupante, dans le désordre d'une chambre d'adolescente anxieuse qui s'enfuit comme Cendrillon à son premier rendez-vous en oubliant la lumière allumée et la moitié du contenu de son sac en main en vrac sur le lit. Bien sûr, Mindy McCready arborait un sourire assuré et la nonchalance d'Hit-Girl pour jouer l'actrice, mais il la connaissait assez bien et l'avait assez roisée au cours de la journée pour savoir percer son jeu – ne lui avait-elle pas demander d'apprendre à danser ? Anxieuse et timide – comme s'il aurait pu lui refuser. Elle lui rappelait parfois Steve – il était démuni, lui qui autrefois n'avait aucun mal à lier l'amitié, inviter les filles à danser, rire et attirer les regards, eux étaient formidables, des lumières solaires pour sa propre lune, mais qui n'étaient pas vus comme il les voyait pas les autres. Il ne comprenait pas. Il comprenait pas non plus que la jeune fille soit encore dans la chambre alors qu'elle aurait du être partie depuis longtemps maintenant – elle n'avait pas changé d'avis ?

« - Je te pensais déjà partie, » commença timidement Bucky avant de cligner les yeux et de se redresser pour entrer tout à fait dans la pièce.

« 20 points, quelle soirée ! » Il saisit le couteau entre deux doigts métalliques, l'extripant du mur avec une aisance issue autant de sa force que de l'habitude. Cela faisait plusieurs années maintenant qu'il avait vu Mindy McCready planter ses couteaux un peu partout – rien d'habituel en somme, et tout commentaire serait malvenu de la part d'un homme qui jonglait presque constamment avec un couteau. Un tic d'assassin comme un autre et ils ne se coupaient jamais. L'ex Winter Soldier Bucky s'adossa au mur à côté de la cible, son bras métallique plaqué contre son torse, sa main coincée sous son autre bras, tandis que sa main de chair jonglait avec le couteau de Mindy – la lame s'ouvrant et se refermant dans les airs, retombant dans sa paume à coup sûr. Machinalement, tandis qu'il observait la jeune fille qui semblait l'ignorer.

Elle avait grandi – c'était soudain évident et un pincement prit James au cœur. Ni lui, ni Steve ne vieillissaient véritablement et il était facile d'oublier à quel point le temps passait. Jusqu'à ce qu'une jeune fille de dix huit ans en robe de soirée se trouve à la place de la boule de hargne et de violence de treize ans sur laquelle Bucky été un jour tombé – pas qu'il n'ait pas lui-même changé, intérieurement tout du moins. Elle était jolie, des boucles d'or vielli lui tombant sur les épaules, et elle portait une robe rose, très élégante, féminine – étrange de la voir ainsi, vieil écho de toutes les filles que Bucky avait un jour arboré à son bras, plus intéressé par la possibilité de danser que par leurs charmes. Ce n'était pas qu'elle le faisait soudainement se sentir vieux – plutôt qu'elle était soudainement adulte. Et qu'elle serait toujours une enfant à protéger pour lui, quelque soit le nombre de morts qu'elle avait semé derrière elle – un sourire tendre traversa un bref instant le visage de James, jusqu'à ce qu'il suive son regard jusqu'à l'horloge, comme si elle ne l'avait pas vu ni entendu venir – le deuxième était plausible, mais il n'était pas vraiment facile de ne pas l'apercevoir une fois dans la petite pièce. Bucky se décala du mur pour poser sa main métallique sur son épaule, brève pression pour la rappeler à lui – elle ne faisait pas une crise de panique n'est-ce pas ? « Pardon, je n’écoutais pas. Tu disais quoi Bucky ? »

« - Qu'est-ce que tu fais encore là, je te pensais partie ? Tu n'as pas changé d'avis, Babydoll? »

Le surnom traînait sur ses lèvres comme un murmure, son regard d'acier pétillant d'affection. Il sourit tendrement un instant – il savait que la perspective du ball de promo avec tous ces petits cons de lycéens qui lui menaient la vie dure l'angoissait, mais c'était sa nuit et Bucky ne la laisserait pas faire demi-tour même s'il devait la déposer devant son cavalier en la tenant par les épaules comme une petite poupée. Elle était magnifique, avait un cavalier, et ils s'étaient entraîner à danser toutes les danses du répertoire de Barnes.

« - Tu dois leur montrer nos pas de danse, » rappela-t-il lui tendant son couteau replié et en se redressant.


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Akira
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MessageSujet: Re: Prom Night - Bucky & Mindy   Sam 20 Fév - 16:19



FUCK THEM !

Bucky & Mindy
Comment ne pas avoir envie de disparaître six pieds sous terre à cet instant ? Malheureusement pour moi, je venais de me faire attraper d’une manière imprudente. Même pour une soirée pareille, j’avais déjà un plan de secours qui s’était mis en marche dans ma tête. Il aurait suffi que j’éteigne ma chambre, laissant quelques petites choses en bazar. Et certaine de ne croiser personne, j’aurai filé dans les sous-sols en sachant que personne ne viendrait y traîner aussi tard. Je serais passé sous les radars de cette immense maison, aussi silencieuse et discrète qu’un chat avant d’apparaître au petit matin, comme si tout s’était bien passé. Que j’avais eu ma petite soirée de bal, le sourire aux lèvres et j’aurai nié en bloc, n’importe quelle suspicion sur mon drôle de comportement. Espérant simplement que l’excitation d’une gamine de dix-huit ans ne soit qu’un immense écran de fumée pour tous. Malheureusement, je n’avais pas été assez rapide. Pas du tout même. Et c’était bien ça le problème qui se posait. Parce que Bucky était maintenant dans ma chambre.

Bucky Barnes. Notre rencontre… Disons que personne ne devrait se rencontrer comme nous l’avions fait. Je ne le souhaitais à personne. Et en même temps, c’était peut-être si ce n’est certainement la rencontre qui m’avait sauvé la vie, il y avait bien des années de ça. Mais cela n’aurait certainement marché que pour nous deux. Je continuais de jouer nerveusement avec l’ongle de mon pouce que mon index s’obstiner à taquiner dans un sens et dans l’autre. Maintenant que je n’avais plus mon couteau en main, il me fallait bien quelque chose d’autre avec laquelle jouer. Ce n’était pas la présence de Bucky qui me rendait nerveuse, bien sûr que non. C’était plutôt le fait que j’ai à lui expliquer ce que je faisais encore là, toute seule, à tourner dans ma chambre. Et ne croyez pas que j’allais me mettre à pleurer. Ce n’était décidément pas mon genre et il me connaissait assez bien pour savoir que j’avais trop de fierté pour le faire devant lui. Devant qui que ce soit en général. Il n’y avait que Dave qui avait pu me voir pleurer, par deux fois. Et d’une certaine manière, mes crises de larmes pendant certaines de mes nuits restées encore un sujet tabou pour moi.

Ce n’est pas comme si je ne l’avais pas entendu rentrer. Retirer mon couteau papillon du mur. Je reconnaissais même très clairement le bruit qu’il faisait lorsque l’on jouait avec. C’est juste que pendant quelques secondes, je prenais le temps d’analyser une dernière fois la situation. Et revenir à la triste conclusion que je venais d’être abandonné pour la soirée d’un bal de promo. Si il y a bien une chose que je crains, depuis la mort de mon père, c’était bien l’abandon. Ce n’était pas comme si celui-ci m’affecté d’une manière extrême, ce n’était qu’une soirée après tout. Mais l’effet était là. Et j’avais mal. Dans mon ego et même mes sentiments. Je relevais alors la tête pour continuer de fixer Bucky qui me parlait de nouveau. Un petit rictus apparut en coin quand j’entendis mon surnom. Babydoll … Il n’y avait que mon père qui m’appelait comme ça. Et la première fois que Bucky avait prononcée ça, d’une manière naturelle… Ça avait été comme un violent retour en arrière, mais aussi une sorte de soulagement. Au lieu de mal le prendre, j’avais eu un sourire. Un sourire, je suis sûre, d’une enfant naïve. « Pour être honnête, je me pose aussi la question. »

Plus je revoyais la scène de ce garçon m’invitant, plus je le repassais en boucle, plus d’autres images apparaissaient dans ma tête. Alors c’est ça. Brooke. La bande de Brooke. Un groupe de cheerleaders qui m’avaient pris en grippe le jour où elles avaient compris que je ne me laisserai pas marcher par les pieds en plus que je défonçais allègrement toutes leur équipe de Pom-pom girl en acrobatie. Ce garçon, je l’avais déjà vu traîner avec elle et ses amies. Je fixais le couteau qu'il me rendait avant de le reprendre doucement et le poser sur mon bureau, près de mon miroir. « On dirait que personne n’a envie de voir Mindy McCready à son bras ce soir. Ni danser avec. J'peux comprendre, je suppose. » Je l’avouais. J’avais perdu pour ce soir face à Brooke et sa troupe de garces. Je fixais alors quelques secondes la fleur accrochée à ma robe avant d’y approcher mes doigts tout en commencer à enlever la petite épingle permettant de la garder fixé. « Mais tout va bien, t’en fais pas. J’ai été conne de pas avoir vu le coup venir. Pour une fois que la prudence me fait défaut. » Je riais faiblement de ma situation, tentant de le faire sourire. Parce que tous les deux, si on avait bien un point en commun, c’était que nous étions des gens « prudents ».
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Akira
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MessageSujet: Re: Prom Night - Bucky & Mindy   Sam 20 Fév - 16:20





Mindy & Bucky
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« On dirait que personne n’a envie de voir Mindy McCready à son bras ce soir. J'peux comprendre, je suppose. » Les traits de Bucky trahirent son étonnement, son visage expressif recouvrant une expression enfantine dans son naturel – désarmant. C'était incompréhensible à ses yeux et son désarroi, son incompréhension passèrent en un instant sur ces traits, incongrus sur l'homme qu'il était. Pouquoi personne ne voulait voir Mindy McCready à son bras ? Même en ignorant les facettes de la jeune femme dont les lycées ne savaient rien... une jolie fille sachant danser et qui ne prenait pas son partenaire pour un minable ? James avait fait tournoyer bien pire.
Cela réveillait en lui une désagréable sensation de déjà-vu. De quel droit ces abrutis prétendaient-ils être meilleurs qu'eux, de quels droits décidaient-ils qui devait être malmené et qui devait être célébré, de quel droit faisaient-ils naître cette expression sur le visage de ceux qu'il aimait, ce pincement furieux dans son corps ? Il avait eu beau être populaire, charmant, bien entouré, jamais il n'avait le désir d'écraser quelqu'un pour rire ou se faire valoir. Ces enfoirés le dégoûtaient, mais semblaient un mal se répandant comme la peste alors que Steve tentait de combattre ces enfoirés un par un, ruelle sale après ruelles sale où laisser ses tâches de sang.

Les doigts de métal se posèrent sur ceux de la jeune fille, et sur la fleur encore neuve. James se rapprocha de Mindy et raccrocha avec soin l'épingle avec laquelle Mindy venait tout juste de se battre, pas un sourire ne déridant son visage. Il faisait simplement jouer nerveusement sa mâchoire, un tic parcourant ses maxillaires alors qu'il écoutait parler Mindy en silence, sans croiser son regard. Ses mots suffisaient à lui percer le cœur et lui donnaient envie son poing dans le mur – croiser le regard de Mindy et la force qui cachaient sa déception était au-delà de ses forces. « Mais tout va bien, t’en fais pas. J’ai été conne de pas avoir vu le coup venir. Pour une fois que la prudence me fait défaut. » Ce sont eux les cons d'avoir osé te faire ça, d'obliger une enfant à la prudence pour un simple bal. Elle n'avait pas à être prudente pour ça, merde. Une juste colère éclatait dans sa poitrine – il n'avait jamais pu servi de cavalier à Steve alors que des femmes qui ne lui arrivaient pas à la cheville le repoussaient ? Cela ne lui avait pas empêché d'y penser et cela ne l'empêcherait pas de proposer à Mindy. Son regard parcoura la pièce, balayant la dernière hésitation et il se décida, faisant le saut de la foi, poussé de la falaise par le rire de Mindy.

« - J'ai envie de voir Mindy McCready à mon bras ce soir, »

Lâcha James, le dos droit. Sans une pitié dont elle n'avait aucune envie, déclarant la vérité d'un ton nonchalant. Il avait envie de danser avec la jeune fille, ce serait une soirée agréable – il avait surtout envie de la voir sourire et de réprimer l'envie brûlante d'envoyer son poing dans la gueule de ces petits cons. Voir Mindy resplendissante dans sa robe serait une douce vengeance – l'occasion de leur clouer le bec une dernière fois . Même si... Bucky se mordit légèrement la lèvre inférieure et convint à contre-coeur :

« - Même si je suppose qu'un vieux pervers dans mon genre n'est pas le cavalier idéal, mais.. »

Il avait beau donner l'illusion d'avoir à peine trentaine et encore, de bien la porter, il était bien plus âgé que Mindy et ses camarades qui n'étaient que des enfants. Des enfants se prenant pour des grands mais... il avait été un enfant, avant la guerre. Il se distinguerait sans doute des autres danseurs, mais n'avait rien d'un pervers – pas en tous cas, au sens où on pourrait le craindre. Bucky repoussa ses cheveux en arrière, lissés par le gel qui s'effritait en fin de journée et proposa d'un mouvement d'épaule, tandis qu'il tendait son bras métallique tel un cavalier servant :

« - Je peux aussi juste t'y déposer, ou bien on peut aussi aller faire quelques rounds au gymnase, mais... Dis le mot et je n'ai qu'à enfiler un costume, et... »

Son regard légèrement pétillant convenait de la réalité – cela lui ferait plaisir et ce n'était en rien une proposition issue de la pitié.


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Akira
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MessageSujet: Re: Prom Night - Bucky & Mindy   Sam 20 Fév - 16:20



FUCK THEM !

Bucky & Mindy
La fille bizarre du lycée. C’était certainement l’adjectif qui me qualifiait le mieux. Et je n’étais pas la seule dans ce cas-là. Je faisais simplement de mon mieux pour ne pas répliquer dans la violence, comme je l’avais toujours fais. Mon sarcasme n’était pas forcément apprécié par ceux qui m’entouraient et surtout pas par tous ces connards qui se pensaient mieux que tout le monde. Plus beau, avec le meilleur cul ou la plus belle poitrine. Si je ne faisais pas partie d’un groupe de gens, alors c’était que je désirais pas l’intégration. Mais rien ne me donnait envie. Surtout si c’était pour me prendre les regards mauvais et remarques désobligeantes de certaines. Je ne suis pas idiote, je sais que cela fait prétentieux, mais j’étais plus douée qu’elles et ça, ça foutait en rogne. Moi la fille qui venait de nulle part, d’aucun collège connu. Un véritable fantôme perdu dans le monde des vivants, ravalant encore et encore sa fierté pour ne pas exploser la tête de quelqu’un contre un casier jusqu’à ce qu’il n’en reste rien. J’avais eu deux fois des problèmes, quand j’avais défendu deux pauvres garçons. Ils me rappelaient un peu Dave à leurs manières. Les petits geeks mal foutus. Ce cliché absolu.

Alors que mes doigts continuaient de battre le plus calmement possible la jolie fleur accrochée à ma robe, parlant à Bucky, celui-ci venait de chasser tranquillement mes mains. J’abandonnais assez rapidement en finissant ma phrase, n’osant même pas le regarder. Et dire qu’il y a encore quelques années, il était impossible pour nous deux de parler convenablement. Nous ressemblions à des sortes de zombies d’un film de Romero, sans le côté putréfaction. Mais nous puions la mort à des kilomètres à la ronde comme si nous étions des cadavres. Physiquement, nous n’étions pas de la même carrure à l’époque, et aujourd’hui encore c’était le cas. Pourtant, nous partagions une expérience si douloureuse… Et pourtant toute cette expérience accumulée, bonne ou mauvaise, ne me servait à rien. Le néant. J’étais complètement désarmé face à la méchanceté humaine, la méchanceté qui ne pouvait même pas mériter une raclée. Ils savaient frôler avec une grande finesse la limite à ne pas franchir pour ne pas mériter un coup dans les dents et mériter d’aller payer le dentiste pour en avoir de nouvelles.

Oui, j’avais été imprudente. Le monde était un danger constant, je devais m’y faire. A la différence que je ne savais pas me battre contre ça. Alors, je préférais rire pour Bucky, pour moi et pour la situation gênante. Ouais. Hit-Girl ne méritait pas d’aller à un bal de promo comme tout le monde. « J’ai envie de voir Mindy McCready à mon bras ce soir. », mes yeux clignèrent quelquefois. Dans l’incompréhension totale. Droit comme un militaire savait le faire, les yeux remplis d’aplomb et le ton sans aucune once de pitié. Même pas une petite miette y résidant. Comme une grenade qu’il venait de lancer, je me retrouvais paralysé pendant un millième de seconde. Enfin mes lèvres bougèrent presque plus vite que ma pensée alors qu’il continuait de parler. « Stop. Dis pas des conneries. C’est toi que j’ai envie de frapper. » Enfin, elle décroche un sourire, qui semble plus vrai que les précédents. « Tu serais un merveilleux cavalier, faudrait être stupide pour dire non. ».

Pourtant, j’avais peur de dire oui à Bucky. Mais pas parce que je craignais la réaction de ceux de la promo, bien sûr que non. Qu’ils aillent se faire foutre. C’est tout ce que je pouvais dire à leur sujet. Et même si je n’étais pas d’un caractère en générale timide –pas tout le temps dirons-nous-, je me posais des questions. Mais elles furent rapidement balayées d’un seul coup. Je baissais mon regard clair sur le bras métallique de mon interlocuteur avant de relever les yeux vers lui. Non. Bucky n’avait pas de pitié pour moi. Non, Bucky ne foutait pas en l’air la moitié de son planning de ce soir pour moi. Il le proposait, parce qu’il était gentil et que ça lui ferait plaisir de le faire. Mon bras s’enroulait alors autour de celui de l’homme, et comme si je lâchais un secret amusant et légèrement pesant « Viens avec moi. ». Nous avions commencé à marcher, arrivant dans le couloir. Avant de s’arrêter devant sa porte. Avant d’affirmer, reprenant toute mon assurance. « Alors enfile ton costume, je compte bien m’amuser. »

D’un comme un accord, je relâchais alors son bras pour le laisser libre de ses mouvements. Le laissant filer vers ses appartements. Quant à moi ? Je souriais, discrètement. Et seule dans le couloir. Priant pour que personne d’autre ne passe pour le moment. Je prenais la pochette munie d’une chaîne discrète et la mettais à mon épaule. M’appuyant contre le mur du couloir, perdue dans mes pensées. Je n’imaginais aucune farce ou visage décomposée face à mon arrivée là-bas. Non. Je souriais. J’allais… J’allais être une fille normale.
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Akira
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MessageSujet: Re: Prom Night - Bucky & Mindy   Sam 20 Fév - 16:21





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« Tu serais un merveilleux cavalier, faudrait être stupide pour dire non. ». Ils avaient bien été assez stupides pour te laisser en place, répliqua Bucky mentalement – même si le compliment le touchait, au fond, dans la partie de lui-même qui ronronnait et cherchait l'affection comme un chat privé de caresses pendant trop longtemps. Il serait un merveilleux cavalier, mais cela usait ses nerfs qu'on puisse fermer les yeux sur l'adorable amie et cavalière qu'était Mindy.

Au moins, elle souriait à présent, et Bucky esquissa un petit sourire soulagé alors qu'elle remontait les yeux vers lui. Leur échange de regard le laissait un peu démuni, lui donnant envie de la regarder avec des yeux de chiot battant timidement de la queue sur le plancher. Mais il se contenta de la fixer avec certitude et douceur, attendant sa réponse sans vouloir l'influencer – c'était à elle de choisir comment elle se sentait, ce qu'elle souhaitait, lui ne voulait que mettre ses maigres talents au service du sourire de la jeune fille. Et puis, de toute manière, il était condamné à ne pas dire « de conneries » - jusqu'à ce qu'elle prenne son bras et que, aussi fier qu'un père menant à sa fille à l'autel ils se dirigeait à petits pas vers les appartements du Winter Soldier - « Alors enfile ton costume, je compte bien m’amuser. »

«- A vos ordres, mademoiselle, »

Lâcha Bucky d'une voix de velours amusé, avant de battre en retraite dans ses appartements, faisant passer son t-shirt par-dessus son tête pour l'envoyer valser sur le canapé et sur son compagnon. Il écarta sans hésitation les costumes qu'il portait encore parfois pour jouer au garde du corps – classes, bien coupé selon les désirs de Stark et Kin, augmentant encore un peu sa carrure, mais bien trop sinistres. Il avait retrouvé en partie la coquetterie qui le caractérisait, avant ; Bucky privilégiait toujours le confort avant tout, les vêtements volés à Rogers, les Henleys un peu trop larges et les matières douces. Cela ne l'empêchait pas de faire parfois un effort et d'enfin observer avec satisfaction son reflet dans le miroir – il enfila sans hésitation un costume d'un bleu-gris discret, offert par Kin comme la majorité de ses affaires. Le Winter Soldier tira les manches de sa chemise avec une grimace, le tissu retombant sur son poignet sans dissimuler sa prothèse. Mindy avait beau considérer ses inquiétudes comme des conneries, elles tournait toujours dans un coin de son esprit, un bourdonnement d'arrière-fond qui tournait sans relâche. Il était à des années lumières du fier jeune homme qui allait danser en 1940, et il avait peur de la décevoir, d'empirer la situation. Il riva un instant son regard au miroir et fit la moue – hors de question de reculer.

« - J'accompagne Mindy à son bal de promo », indiqua simplement Bucky à Steve qui l'avait observé surgir dans leurs appartements, pour ouvrir en grand l'armoire sans un mot d'explication. James se pencha par-dessus le dos du canapé pour voler un baiser furtif à son homme, l'empêchant de répliquer quoi que ce soit et d'ouvrir sa grande bouche. Bucky se faufila hors de la pièce sans lui laisser le temps d'ajouter quelque chose ou de se laisser distraire et attirer, lové contre Captain America. Mindy avait déjà assez attendu.

« - Puis-je t'emmener faire un tour ? Danser peut-être ? »

Plaisanta-t-il un instant, avec un clin d'oeil, avant de retomber dans le silence qui lui était plus habituel. James tendit à la jeune fille le casque de moto qu'il avait saisit avant de sortir – ce n'était pas parce que les super-soldats échappaient au code de la route qu'il ne comptait pas protéger Mindy. Il répondit au sourire de Mindy, presque guilleret, ses fossettes retrouvant un emplacement longtemps oublier. Il l'entraîna, galant au possible jusqu'à sa moto et s'installa lui-même sur la Harley, sans se soucier de son costume trop élégant ou de la traîne de taffetas et de soie rose que la robe de Mindy allait laisser dans le crépuscule descendant.
Une Harley Davidson flamboyante entra à pleine vitesse dans le parking du lycée, au milieu des voitures empruntées aux parents ou des premières petites voitures d'adolescents américains trop heureux pour se rendre compte de leur chance. Il s'arrêta dans un crissement de pneus et un vrombrissement de moteur qui remonta le long des cuisses et des dos, et se redressa légèrement, posant sa main métallique sur sa cuisse pour observer les lumières du bal.


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Akira
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MessageSujet: Re: Prom Night - Bucky & Mindy   Sam 20 Fév - 16:21



FUCK THEM !

Bucky & Mindy
Patiemment, j’avais entendu dans le couloir qu’il revienne. Je n’étais pas vraiment pressé, bien qu’un peu d’impatience remonte lentement le long de ma colonne vertébrale. Comment ne pas l’être maintenant ? Après avoir repris toute contenance, enfin je pouvais commencer à visualiser la scène qui risquait de se dérouler au bal. Je devais me mordre légèrement la lèvre inférieure pour ne pas éclater de rire dans le couloir sombre. Mais ce qui me faisait doucement rire en cet instant, c’était d’imaginer Bucky déboulé dans ses quartiers à Steve et lui, à se préparer sans aucune explication. Sous le regard presque incrédule du Captain en se demandant ce qui se passait ce soir. Et pourquoi Bucky s’apprêter en costard. Je ressentais quelques secondes un peu de peine pour lui, avec une prière silencieuse m’excusant de lui voler pour quelques heures Bucky. Mes sentiments étaient un peu partagés, d’abord un peu d’appréhension pour finalement me laisser complètement dominer par un petit sentiment de bonheur. Comment ça je minimise les choses ? Humpf. Pas mon genre.

Je détournais tout de suite la tête en le voyant ressortir. Je me décollais du mur, replaçant tranquillement la chaînette sur mon épaule, la pochette manquant de glisser. Je découvrais alors mon ami habillé d’un élégant costume bleu-gris. Je n’étais pas une spécialiste en mode, vraiment pas en fait. Mais c’était sous les conseils de Kin que j’avais choisi celle-ci. J’avais absolument refusé qu’elle me l’offre. Rien que me dire que j’aie aussi demandé un conseil à Kin à ce sujet, argh. C’était tellement ridicule. Je reprenais mes esprits pour me concentrer enfin sur Bucky qui m’adressait un clin d’œil. D’un hochement de tête, je répondais à sa question avant d’entrouvrir mes lèvres pour lui répondre convenablement « On va voir si j’ai retenu mes leçons de danse. » affirmais-je alors que je me laissais accompagner vers le parking où tous les véhicules motorisés de chacun étaient entreposés. Personnellement, j’avais une Ducati arborant ma couleur habituelle, le violet et le noir. Facilement reconnaissable. Enfilant finalement le casque, je me mettais rapidement à l’arrière. Pas très pratique une robe pour de la moto, mais il fallait ce qu’il fallait.

J’adorais littéralement le bruit du vrombissement d’une Harley-Davidson. Il était impossible de louper son passage dans la rue. Et puis après tout, en vue de ce que j’apercevais du parking rempli, très peu de monde était venue à moto. Et encore moins avec un monstre pareil. Le crissement de la bête me donnait alors un nouveau frisson dans le dos, alors que je pointais de la tête l’intérieur de la fête. Je relâchais la taille de mon cavalier alors que je prenais une grande inspiration dans le casque, me murmurant à moi-même « Pas d’échappatoire. Nombre d’ennemis inconnus. Une bonne centaine approximativement. ». Je fermais quelques secondes les yeux avant de finalement retirer le casque alors que je me redressais. « Pas de retour possible. », je tendais alors le casque à Bucky en le laissant ranger et en m’écartant jusqu’à ce qu’il se joigne à mes côtés.

Anxieuse ? Putain que ouais. J’étais moins anxieuse pour mes entraînements ou pour faire du saut à l’élastique que me rendre à l’intérieur d’un gymnase décoré. Je prenais un grand bol d’air par le nez, avant de laisser mon bras se lier doucement à celui de Bucky. Nous commencions alors à marcher vers l’intérieur, ils avaient sorti le tapis rouge. Sérieusement ? Je pouvais entendre la musique d’ici, il y avait même des arches décorées d’une manière… mignonne. Presque. Pas vraiment à mon goût, mais alors que nous nous approchions, je pouvais sentir les regards sur nous. Je pouvais entendre des « Sérieusement, c’est McCready ? » ou bien « C’est qui avec elle ? Je l’ai jamais vu au lycée. Il est canon ! », et autres du style. Nous nous arrêtions même pour prendre la fameuse photo de bal. Je souriais timidement face à l’objectif avant de continuer notre ascension ensemble dans la salle principale. « Je crois qu’on a remplie l’objectif ‘’se faire remarquer de tous’’. » Signalais-je alors que je m’approchais du bar pour demander deux cocktails sans alcool bien sûr. Nous étions au lycée… Connerie. La moitié du bahut avait ramené de l’alcool dans leurs voitures.

Maintenant, c’est moi qui avais un peu honte, mais gentiment. En fait, j’avais l’impression de faire tache à côté de Bucky. Il était vraiment… classe. Je pouvais facilement voir les regards des autres sur lui, intrigué de sa présence. Et sur moi. Comme un « Qu’est-ce qu’un mec comme lui fait avec une fille comme elle ? », je portais mon verre à mes lèvres et vous savez quoi je souriais. Je m’en foutais royalement. Bande de tocards décérébrés. Vous espériez voir la pauvre Mindy seule, essuyant son mascara coulant ? Putain que non, je vous l’offrirais pas. Je pouvais voir en coin, Brooke et sa petite bande. Quand nos regards se croisèrent, un rictus apparut encore plus grand sur mon visage. Et la voir forcer sur son poignet pour ne pas criser… Douce vengeance, vieille amie. « Alors, on leur montre le talent des années quarante ? » demandais-je tranquillement à Bucky, un regard taquin sur lui.
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Akira
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MessageSujet: Re: Prom Night - Bucky & Mindy   Sam 20 Fév - 16:24





Mindy & Bucky
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Bucky accorda un moment à Mindy en silence, la laissant se préparer à afficher assurance et sourire face à la meute de requins aux dents longues qui les attendaient à l'intérieur - pendant ce temps, il balayait du regard les entrées et les sorties probables du lycée, les ennemis possibles. Un tic qui ne s'effacerait jamais, la contrainte de savoir à chaque instant le nombre d'ennemis, les mille manières d'éliminer les menaces, les sorties, les voies d'accès, présenter son dos au mur – un PTSD d'une telle ampleur ne disparaîtrait jamais, il avait simplement appris à ne s'entourer que de personnes qui le comprenait. Il inspira doucement l'air frais du début de soirée, mettant ses idées au clair sans tourner la tête vers sa cavalière. Il n'en menait pas large lui-même – elle était loin l'époque où il avait l'habitude d'attirer le regard, de faire tourner les têtes sur son passage. Il avait progressivement ré-appris les conversations innnocentes avec les commerçants, à s'excuser sur son passage, à être tout simplement visible, à exister épaule contre épaule avec une foule sans nom. Mais il avait peur de commettre un faux pas et de gâcher la soirée de Mindy et se sentait soudain bien exposé - et il avait arrêté l'école avant ses 18 ans après tout, et cet univers lui faisait soudainement peur.

Surtout alors qu'il entendait les murmures sous leur passage, soudainement exposés à tous les regards – Bucky avait envie de saisir le couteau à sa cheville, goûter son poids réconfortant, jouer avec machinalement mais il se contenta de laisser les plaques de son bras se recaler sous sa chemise. Avoir des petites sœurs, un meilleur ami qui cherchait les ennuis du haut de son mètre soixante ou accompagner une jeune fille au carrefour de vos désirs protecteurs ont le même effet boomerang – l'obligation de faire semblant de savoir ce que l'on fait. Etre une épaule sur lequel s'appuyer, le sourire aux lèvres, l'assurance dans les pas, sauver la mise. Prétendre même si rien n'allait. Buck se laissa entraîner, se prêtant de bonne grâce au jeu de la promo - et s'il souriait sur la photo, c'était un sourire sincère – mais aussi créé par son envie d'éclater de rire sous l'objectif avec à son bras Hit-Girl dans une robe élégante. « Je crois qu’on a remplie l’objectif ‘’se faire remarquer de tous’’. »lui souffla Mindy et il eut une moue légèrement gênée, baissant les yeux dans un papillonnement de cils.

« - Pardon, »

Etre remarqué de tous signifiait après tout la mort dans son job – il se souvenait de missions avec Natasha où être le dernier repéré avait le droit de choisir où ils dégusteraient leur petit déjeuner. Mais Mindy souriait. Et cela dissipait un peu sa gêne alors qu'il la remerciait du verre qu'elle lui tendait - sans alcool, le sien tout du moins – il savait que Mindy avait déjà bu de l'alcool, mais cela ne veut pas dire qu'il l'encourageait sur cette voie . Il savait quel goût avaient les démons trempés dans la vodka, mais il ferait de son mieux pour tenir la tentation à l'écart. Pour eux deux.
Sentir les regards qui les scrutaient n'aidaient pas vraiment. S'étaient-ils vraiment attendu à la voir arriver la tête basse et la moue penaude ? Ils ne connaissaient pas sa Mindy, songeait férocement Bucky. Qu'est-ce qu’un mec comme lui fait avec une fille comme elle ? , qu'est-ce qu'un type de 30 ans fait au bras d'une fille ? Qui plus est un type qui avait une aura de bad boy qui lui collait au basques, quelques soient les airs de chien perdu qui apparaissaient sur ses traits. Les lycéennes adoraient les bad boys, cette stupidité lui revenait à la mémoire. Il se sentait honteux, décalés – Mindy était parfaite ici, même si ces abrutis ne le voyaient pas et elle ne se sentait pas à sa place. L'ego de Bucky n'avait pas survécu à la chute d'un train, et il était convaincu d'avoir un masque hideux plaqué sur les traits, d'être grand, imposant et terrifiant, sauf que Mindy souriait. Mindy souriait, et Bucky laissa un sourire monter à ses lèvres, léger et presque imperceptible, mais présent. Soulagé. Il se détendit légèrement, jouant le jeu de soutenir les regards qui les observait plus ou moins discrètement – un sourcil légèrement arqué et un sourire en coin, swag et assurance. Un problème avec Mindy McCready?

« Alors, on leur montre le talent des années quarante ? » Bucky secoua légèrement la tête, amusé. Il se mordilla légèrement la tête, et parcourut des yeux la piste de danse – une musique de rock venait de commencer et les jeunes commençait à danser dans ce . ..qui méritait à peine le nom de danse, encore moins de rock.

« - Si vous m'accordez cette danse... »

Il déposa son verre à moitié vide dans la main d'une greluche qui avaieut eu l'idée de vouloir les aborder – et se tourna vers sa cavalière et lui glissa sa main de chair dans la menotte de la jeune fille. Elle était toujours bien plus petit que lui, le faisant baisser légèrement la tête vers elle, pour l'observer yeux dans les yeux, dévoilant l'étincelle qui brillait dans son regard. Juste avant de l'entraîner sur la piste de danse, sa main de chair dans la menotte de la jeune fille. Il l'entraîna dans une danse rapide, leurs pieds dansant avec vivacité sur le sol, se rapprochant avant de s'éloigner et de se rapprocher juste à temps pour échanger un sourire qui pouvait facilement se transformer en rire - jusqu'à ce que la main métallique de Bucky se pose délicatement sur sa taille – chastement. Fermement. Il la souleva à une main avec aisance dans les airs, la laissant symboliquement prendre appui sur son genou pour entamer une série d'acrobaties dans les airs. James la soulevait pour la reposer dans les airs, les pieds agiles d'Hit-Girl touchant à peine le sol avant de tourner dans ses bras, la tenant dans ses bras, les pieds loin du sol – et un éclat joyeux, enfantin prenant soudain place sur les traits du Winter Soldier, le rajeunissant de dix ans.


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Akira
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MessageSujet: Re: Prom Night - Bucky & Mindy   Sam 20 Fév - 16:24



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Bucky & Mindy
Pardon ? De quoi s’excusait-il ? De ma remarque sur le fait que nous soyons sur les radars de tout le monde. Ce n’était pas un reproche, c’était une constatation. Mais je commençais à m’y faire et mon adaptation en milieu lycéen me faisait comprendre que c’était… bien. Pour eux en tout cas, pour ces gens-là, ça voulait dire qu’on allait parler d’eux et qu’ils allaient faire sensation. J’avais envie de rire un petit peu. Entre un Bucky Barnes le mystérieux cavalier et la Mindy McCready féminine, c’est sûr qu’ils avaient de quoi discuter pour un petit bout de soirée. Tant mieux s’ils n’avaient rien d’autre à faire de leur nuit de bal plutôt que de s’amuser entre amis et couples. Je m’amusais même à observer, que peut-être Bucky se sentait aussi extraterrestre que moi dans un milieu pareil. Notre truc ? La baston. Les coups, l’odeur de la poudre et le goût du sang dans la bouche. C’était notre quotidien. Je devais m’y faire.

Je lui souriais doucement alors que nous buvions tous les deux tranquillement, j’avais l’envie irrépressible de le rassurer. Je n’avais pas honte de me faire remarquer. J’avais toujours été une sorte de petit feu d’artifice aux yeux des adultes qui m’entouraient. Ou bien une sorte de chimère hybride qui n’aurait jamais dû exister. Alors des lycéens idiots ? Dans le fond, je pouvais parfois les envier d’être aussi innocent et naïf du monde qui pouvait les entourer. Et en même temps, je remerciais mon père d’avoir fait de moi une personne différente pour toujours. C’était un paradoxe très difficile à gérer en général, car dans des moments comme ce soir, je me sentais juste incapable de pouvoir gérer la situation. Comme si c’était pire qu’un danger de mort imminent. Et c’est là où je lui en voulais de ne m’avoir jamais élevé normalement. Ou bien de m’avoir appris à discuter, même tout simplement communiquer simplement avec des gens.

Je vais avouer un autre truc, je m’en foutais bien de ce qu’elles pouvaient penser toutes ces filles. Et j’étais d’une fierté extrême d’être au bras de Bucky. Elles pouvaient baver et ramper ses connasses en robe courte et venir faire les yeux doux. J’attendais impatiemment d’en voir s’en ramener pour d’abord voir la réaction de mon ami, avant que je n’enchaîne derrière. L’aura du mauvais garçon tournait un peu autour de lui, mais c’était assez subtil. Juste ce qu’il fallait pour susciter la curiosité et excitation de quelques filles ici et là –même quelques garçons- . Nous défions n’importe qui de nos regards, mon sourire énervant et l’aura de Bucky suffisant à couper court l’envie à n’importe qui de venir interférer dans notre soirée. J’étais dans une bulle invisible, fragile, mais je n’étais toute seule. Alors que je lui proposais de déplacer notre périmètre de sécurité vers la piste de dance, son sourire amusé aurait pu faire tomber dans les pommes quelques personnes ici et là. Nous étions peut-être des monstres affublés d’un sourire, mais nous étions des gentils monstres.

Me laissant entraîner par mon cavalier sur la piste de danse qui prenait ma main. Quand je remarquais la différence des danses que Bucky m’avait enseignées avec ce que je voyais… « Ils appellent ça dansé ? » murmurais-je pour moi-même. Certes je ne savais pas encore danser il y a quelques semaines, mais là... C'était minable. Juste tellement différent de ce qu'il m'avait apprit. Comme une sorte de magie, elle s’opérait en moi alors que je laissais mes pieds devenir d’une grande rapidité sur un rock presque trop lent pour nous, mais nous étions en rythme. Nous dansions plus violemment qu’un simple rock que ces idiots ne savaient même pas danser, mais bien un rockabilly. C’était acrobatique, sportif, c’était très amusant et ça donnait place à beaucoup d’amusement chez chacun des partenaires. Je volais. Littéralement, je volais dans les bras de Bucky, je virevoltais. Il était un meneur extraordinaire, un danseur plus que doué. Une danseuse novice serait passé pour une experte entre ses doigts. Hormis pour ce genre de danse, où il fallait un certain entraînement pour être sûr de tenir le rythme et ne pas se manger la gueule. Je croisais parfois son regard, nos sourires aussi, nous rions parfois, alors que je glissais presque dans son dos et qu’il me rattrapait en me ramenant près de lui et d’enchaîner, tournant en rond ensemble à une grande vitesse. Je m’amusais, rien d’autre n’existais autour de moi en cet instant. Vraiment rien.

Ce n’est que quand la dernière note retentit alors, comme si Bucky avait toujours connu ce morceau me penchait vers l’arrière, je pus découvrir le regard incrédule et fasciné toute l’audience. Et ceux qui se trouvaient devant mes yeux, Brooke et son ami qui m’avait invité. Je n’avais même pas envie de l’insulter. Mon visage, il était tellement radieux qu’il suffisait à l’offusquer sur cinq générations. * Je t’emmerde, bien essayé. Garde ton minable avec toi. Mais ce soir, c’est ma nuit. *, avant d’entendre des applaudissements. Je me relevais tranquillement grâce à l’aide de Bucky alors qu’un nouveau morceau recommençait. Je l’invitais à suivre, cette fois-ci un rock moins acrobatique, mais restant assez vivace en soi. Je pouvais ainsi parler à Bucky. « T’es juste incroyable. C'était genre... Wouaw. » Comme si j’en avais eu beaucoup de toute manière. Avant de remarquer quelques petites choses. Je pouffais de rire, tout en continuant de danser et lâchais. « Ils essayent…de t’imiter. » hilare, j’avais du mal à retenir mon rire en tournant sous ses doigts de magicien.
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Akira
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MessageSujet: Re: Prom Night - Bucky & Mindy   Sam 20 Fév - 16:25





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Bucky s'amusait. Beaucoup. Un sourire d'enfant lui mangeait le visage alors qu'il faisait basculer Mindy en arrière – la tenant fermement, les cheveux de la jeune femme effleurant le sol de leurs pointes avant qu'il ne la relève délicatement, tenant leurs mains jointes contre son torse. Il la releva plus lentement, savourant sans un mot la joie dont la jeune fille irradiait. Revenant un bref instant sur terre alors que la danse se terminait les laissant immobiles sur la piste – mais encore vibrant d'énergie. C'était magique, cela le transfigurait, le rajeunissait et l'amplissait d'une joie. Effaçant le temps d'une danse les traces de sang fantôme que leurs pas traçaient sur la piste.
Il adorait danser – et la virtuosité que demandait certaines danses ne faisait qu'exciter sa concentration. Les danses de couple étaient traditionnellement machistes au possible, mais le revers de la médaille était qu'ilss effleurent à grande peine le sol, pour lui faire tourner la tête. Mais avoir à son bras une cavalière douée était un plaisir sans fin – il aurait pu danser, infatigable, jusqu'à mourir d'épuisement. Il n'en avait plus autant l'occasion qu'avant-guerre, même si il faisait souvent des escapades avec Kin ; danser avaient toujours été un plaisir pour lui – ce n'était pas tant les jolies filles à son bras, la séduction et la possibilité de jouer de son charme sans être regardé comme un vilain garçon et un coureur impopulaire – même s'il avait aimé cela, avant – que l'acte simple de danser.Et ils s'étaient entraînés dur les semaines précédentes – Mindy avait juste eu à apprendre les pas, elle qui savait déjà se mouvoir avec grâce. La frontière entre danser et tuer était fine – muscles, puissance, rapidité, réflexes, le corps prenant le pas sur l'intellect. Un duel ou un duo. James était encore meilleur danseur depuis que le sérum coulait dans ses veines et il en profitait encore plus de transformer la torture qui lui avait été faite en une action aussi innoffensive. Et plaisante.

James avait été honoré qu'elle lui demande son aide, et s'était révélé un professeur aussi patient que passionné. Et elle lui avait fait honneur. « T’es juste incroyable. C'était genre... Wouaw. » Bucky se mordit l'intérieur de la joue, rougissant légèrement – il savait qu'il était doué, qu'il était excellent danseur, et il en tirait une grande fierté. Mais c'était autre chose que de voir la joie et l'admiration dans les yeux de sa cavalière à peine essouflée. Il avait perdu l'habitude de répondre aux compliments qui ne provenaient pas de grands yeux bleus scintillants qui suffisaient à eux seuls à le faire rougir. Mais c'était plaisant, réveillant une étincelle de fierté qui le faisait frissonner de haut en bas. Et son sourire montrait bien que le sentiment était partagé.
Mission : accomplie.
« Ils essayent…de t’imiter. » Bucky était hyper-conscient de l'espace qui les entourait, de la position des danseurs, des risques de la situation, mais cela n'apparaîssait qu'à l'horizon de son champ de vision et de sa conscience. Une surveillance exécutée en arrière-fond, à laquelle il ne prêtait plus qu'une attention marginale. Il jeta u coup d'oeil aux couples qui tentaient d'évoluer sur la piste et arqua un sourcil moqueur. James ramena Mindy près de lui en la faisant tourner comme un toupie, juste pour qu'il puisse commenter, un sourire en coin :

« - Ils vont se faire mal, »


C'était mal de se moquer, mais ils n'avaient jamais eu la moindre pitié envers sa cavalière, quelques soient les efforts qu'elle fournisse. Une part de Bucky était avide de vengeance, d'une justice poétique tombée du ciel pour réparer les torts. Lancer et récupérer sa cavalière n'était certainement pas aussi simple qu'ils en avaient donné l'impression et il n'y avait guère de situation plus pathétique que de s'écraser au sol dans une robe de soirée trop longue.

« - Tout le monde n'a pas Mindy McCreadt à son bras, » salua-t-il alors que la danse les rapprochait à nouveau.

L'espace qu'ils avaient forcé autour d'eux pour leurs acrobaties ne s'étaient pas complètement résorbé lorsque la musique changea à nouveau, optant pour une musique plus douce et plus lente. Des gloussements et des « oooh » retentirent dans la salle et par réflexe, Bucky lâcha les mains de Mindy comme s'il venait d'être brûlé. Ce n'était pas sa place, ce n'était pas à lui de danser d'une manière aussi romantique avec la jeune fille. Il s'écarta d'un pas, la gorge nouée, mettant une soudaine distance entre eux. Il n'avait pas signé pour ça.
Avant de se reprendre et de poser une main légère sur sa taille – timide, n'osant pas s'imposer. Cela lui faisait étrange, d'attirer contre lui quelqu'un pour lequel il n'avait absolument aucune envie romantique - à son époque, le slow était avant tout une manière de commencer à murmurer à l'oreille des jeunes filles des propos prompts à les faire rougir et des mains plus audacieuse que la décence ne le permettait. D'autant plus lorsque c'était Steve qu'il avait dans ses bras.
C'était tout le contraire actuellement, alors qu'il esquissait quelques pas hésitants, au ralenti. Bucky baissa les yeux vers elle pour murmurer :

«- Ce n'est pas l'idéal, je sais... » il hésita un instant, regardant par-dessus son épaule « - mais tu ne vas pas gâcher le slow de ton bal de promo avec l'un de ces imbéciles » empestant les hormones adolescentes et incapables de respect ou d'arriver à la cheville de la jeune fille, et qui ne savaient même pas lequel du duo ils jalousaient « incapables de danser correctement. »


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Akira
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MessageSujet: Re: Prom Night - Bucky & Mindy   Sam 20 Fév - 16:26



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« Ils vont se faire mal. », leurs mouvements étaient maladroits, les robes n’étaient pas faîtes pour ce genre de danse. Quand j’avais commençais à apprendre le rock, j’avais été naturellement farfouillé sur le net. Pour avoir une idée générale des mouvements et des différents rythmes. Les pas n’étaient pas plus compliqués –enfin il me semblait à ce moment-là- qu’un autre mouvement basique. Ça avait été une tout autre histoire une fois que je mettais retrouver dans la salle d’entraînement avec Bucky pour commencer mon apprentissage. Mais après quelque temps, cela mettait apparu comme n’importe quel autre entraînement au combat. On retrouvait beaucoup de points communs entre les deux. Je devais bien avouer que voir certains de mes ‘bourreaux’ scolaires tenter de faire quelque chose de la même trempe que nous, me faisait doucement sourire. Quand il saluait alors le nom de sa cavalière, j’inclinais légèrement la tête pour lui répondre. « Tout le monde n’a pas Bucky Barnes comme cavalier. ».

Je ne me rendais pas compte sur le coup du changement de rythme. Il me fallait quelques secondes pour analyser les visages doux des filles envers leurs cavaliers alors qu’encore plus de monde venait se joindre à nous sur la piste. Un… slow ? Je me souvenais même d’avoir posé quelques questions timidement sur le sujet de cette danse. J’avais encore fureté sur internet, mais je ne mettais pas entraîner. Pas du tout même. Cela me semblait simple comme bonjour. Alors quand je sentais les mains de Bucky se reculait des miennes, je comprenais immédiatement que ce n’était pas quelque chose à laquelle il tenait à participer. Vexée ? Pas du tout. Je comprenais tout à fait. C’était assez intime comme danse en soi, même si aujourd’hui la définition du romantisme avait changé depuis un petit moment. Je ne comptais pas imposer ça à mon compagnon, c’est pour ça que je m’apprêter à quitté la piste en sa compagnie.

Haussant mon sourcil en baissant la main sur ma taille, je lui jetais un regard d’incompréhension et interrogatif. « Tu n’es pas obligé d- », je préférais me taire alors que mes pas commençaient à suivre les siens. Ecoutant ses mots. J’étais assez hésitante, voire complètement. Je me doutais bien de l’ampleur que signifiait une danse pareille pour Bucky et en même temps, je ne pouvais m’empêcher de trouver cela gentil de sa part de passer au-dessus de ça, pour ma petite personne. Je trouvais même que la liste avec écrite « Reconnaissance envers Bucky » en titre, ne faisait que s’alourdir au lieu de s’alléger. Une fois encore, malgré la situation un peu étrange, j’arrivais à laisser passer un sourire sur mes lèvres. Ouais, c’était pas à cause d’un truc pareil que j’allais arrêter de m’amuser. Avec ou sans, je m’amusais déjà. Mais apparemment, pour beaucoup ici, c’était mythique. Ma main se posait dans son dos alors qu’on se rapprochait légèrement pour commencer à danser tranquillement. Calmant certainement nos battements de cœur en vue des danses folles menaient précédemment. « Si ils arrivent pas à danser un slow quand même, ça craint. Et puis… Comme si j’avais envie de danser avec l’un d’eux. » Tous n’étaient pas méchants à vrai dire. Comme mes petits amis geek par exemple. Mais connaissant les personnages, ils n’étaient pas venus. Eux trop timide pour demander à une fille de venir et les autres filles… Pas tout le monde n’aimait ce style de mec.

« Pop-Quizz. L’AR15 est la version la plus légère, avec le plus petit calibre de quelle arme ? » Les slows, c’était fait pour être proche de son cavalier, sûrement pour se murmurer des choses à l’oreille pour les couples. Pas pour moi en tout cas. Et pour nous aider à passer cette étape étrange, mais qui resterait sûrement gravée dans ma mémoire, je jouais avec Bucky. C’est un jeu que je faisais énormément avec mon père sous couvert d’avoir une récompense. Il me posait une série de questions sur les armes, techniques de strangulation ou des films de John Woo pour être certain que je n’oubliais rien d’important. Personne ne pouvait nous entendre, tous étaient très concentrés à sourire et danser. Alors personne ne prêterait attention à nous. « Facile : mon modèle préféré de couteau papillon ? ». Ce n’était pas la conversation la plus naturelle qu’il soit dans ce genre de situation, mais c’était une conversation naturelle pour nous. Mais elle l’était pour nous deux. En bien ou en mal.
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MessageSujet: Re: Prom Night - Bucky & Mindy   Sam 20 Fév - 16:27





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« Tu n’es pas obligé d- » Il secouait légèrement la tête, faisant retomber une mèche devant ses yeux, mais Mindy se tut d'elle même. Il n'était pas obligé. James en était conscient – et c'était peut-être ce qui l'avait décidé, la possibilité d'en faire à sa tête, de n'être obligé à rien. Il n'était pas obligé, mais cela lui faisait plaisir de faire plaisir à Mindy, et cela n'avait rien à avoir avec l'obéissance complaisante et désespérée d'un chien suppliant ses maîtres de ne pas le battre pour rien. Cela lui faisait plaisir – sinon il ne l'aurait pas proposé. Cela ne voulait pas dire qu'il ne regretta pas pendant une brève seconde son offre alors qu'ils entamaient cette nouvelle danse. Il n'était pas à l'aise. Mais c'était important et ses pieds se mouvaient lentement, presque immobiles.

« Si ils arrivent pas à danser un slow quand même, ça craint. Et puis… Comme si j’avais envie e danser avec l’un d’eux. » Cela rassurait Bucky – il ne lui volait pas une danse romantique avec l'élu de son cœur. Mindy avait beau faire semblant que tout cela lui était indifférent, James était bien placé pour reconnaître le sentiment de vouloir aimer alors que tout votre être était de mort et de métal, de guerre et d'horreur. Il esquissa un faible sourire que la jeune fille ne pouvait pas vraiment voir, alors que la joue de Bucky effleurait le sommet de son crâne. Pour une fois, ses pas étaient raides et tendus – mais toujours meilleur cavalier que beaucoup de jeunes hommes autour d'eux - la classe étant apparemment morte avec le respect durant la seconde guerre mondiale. « Pop-Quizz. L’AR15 est la version la plus légère, avec le plus petit calibre de quelle arme ? » Une sorte de spasme parcourut Buck – à moitié surprise, à moitié rire contenu. Avant de se contenir de répliquer docilement sans même y réfléchir dans un murmure :

« - AR10 d'Eugène Stoner, »

Le plus difficile était de s'empêcher de mimer les gestes nécessaires pour le démonter, remonter, nettoyer, recharger – lorsque l'arme apparaissait dans son esprit, c'était une réaction psycho-somatique. Un rituel qui l'aidait à trouver la paix, lorsqu'il alignait son armurerie personnelle sur la table du salon et que l'éclat des lames argentées et l'aspect mate et têtu de celles qui étaient noires l'apaisaient. C'était facile, c'était la routine. « Facile : mon modèle préféré de couteau papillon ? » Il l'avait tenu dans sa main une heure et quelques auparavant. La première question avait fait explosé une bulle de soulagement dans la poitrine de Bucky, dissipant une partie de sa tension. Celle-ci l'apaisa tout à fait, soulagement sensible jusque dans la tenue de son dos :

« - Benchmade modèle 42, tout en acier. Mon Benchmade préféré ? »

Un défi puisque ce n'était pas son couteau préféré – il était quelque peu trop attaché aux couteaux de combat standards des soldats militaires, bien qu'il ait passé 70 ans de sa vie sans savoir pourquoi – mais il utilisait aussi un Benchmade, une marque de confiance qu'il affectionnait et qui ne faisaient pas que des couteaux papillons. Lorsque la musique du slow s'éteignit pour laisser place à des musiques un peu plus rythmées, seule une petite partie de leurs arsenals respectifs avait été passé au crible, mais James respirait plus facilement.

Peut-être, peut-être qu'ils frimaient un peu à être capables de danser n'importe quel type de danse sans la moindre difficulté apparence ou perdre l'énergie vibrante qui les caractérisait. Jusqu'à ce que la musique s'arrête pour laisser placer à une voix, au micro. « Voici venir le moment d'élire le roi et la reine de ce bal de promo éditions 2021, et je vous demanderais d'acclamer... » Bucky allait entraîner Mindy jusqu'au buffet pour reprendre un peu leur souffle, et goûter l'intégralité des petits fours proposés un par un, lorsqu'ils se retrouvèrent soudainement dans une flaque de lumière vive. Tout à fait le genre de choses qui réveillaient en sursaut l'instinct de survie du Winter Soldier – cinq ans auparavant, il aurait tuer les trois personnes les plus proches de lui avait de passer par la fenêtre avant qu'il ait le temps d'y penser ou quiconque de remarquer qu'il y avait un sérieux problème.

« -...Mindy McCready, et.. son cavalier ! »

Le présentateur continuait à déblatérer son pataquès, mais Bucky bloqua sans difficulté cette distraction pour lancer un regard en coin à la jeune reine du bal. Il avait inténsement conscience des regards braqués sur eux, chatouillant son sixième sens – ils étaient en sécurité cependant, se répéta-t-il, le plus beau jour d'une adolescente soudainement élue reine de la soirée, tout allait bien… si ce n'était l'air terrifié et paniqué que Mindy avait à ses côtes. Pour le Winter Soldier, elle était aussi facile à lire qu'un livre rédigé en russe et il se plaça légèrement derrière elle, presque assez proche pour l'effleurer mais sans la toucher tout à fait. Bucky posa sa main de métal – froide et étrangère, les différentes phalanges et plaques qui composaient la prothèse clairement perceptibles sur la peau de la blonde – sur son épaule dénudée et pressa doucement.

« - Facile : combien ai-je d'armes actuellement sur moi ? »

Murmura-t-il à son oreille alors qu'il se penchait par-dessus de son épaule, se mettant sur la pointe des pieds, présence rassurante dans son dos et rappel de qui ils étaient, de qui elle était. Et qu'il était toujours là. Ce n'était pas parce qu'il était l'adulte responsable et rassurant de la pièce qu'il ne pouvait pas se permettre d'être un troll, et le sourire un brin moqueur et content de soi de Bucky était clairement visible sur ces traits assurés. Alors qu'il la forçait à rester sous le feu des projecteurs – ce n'étaient pas parce qu'ils étaient des créatures de l'ombre et du sang qu'ils ne devaient pas apprécier leur moment de gloire, non ?

Mais lorsque les hypocrites firent mine d'enlacer « leur Mindy » et surtout, surtout son cavalier … Bucky résista mal au réflexe d'envoyer bouler la gamine qui venait de poser une main vernie sur son bras, et il glissa sa main libre dans celle de la jeune et la souleva contre lui - il la fit tourner dans les airs, sa robe tourbillonnant autour d'eux : - on excuserait bien le couple de la soirée, hein ?

« - Babydoll, liste des sorties de secours. » chuchota-t-il à Mindy, le souffle court, juste avant de la déposer au sol.

Mais lorsque les pieds de la jeune fille retouchèrent terre, elle découvrit que leur volte leur avait permis de faire un bond hors de la foule, prêts à fuir à toute allure.


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Akira
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MessageSujet: Re: Prom Night - Bucky & Mindy   Sam 20 Fév - 16:27



FUCK THEM !

Bucky & Mindy
« Question un peu piège, mais je suis certaine que c’est le Benchmade SOCP 176BK. » Rien à voir avec mon couteau papillon. Bien qu’on puisse très bien le lancer dans le feu de l’action et ne pas louper son ennemi. Nos pieds se mouvaient lentement, tranquillement, alors que je continuais de regarder tranquillement l’épaule de Bucky. Même avec de très légers talons, je lui arrivais à peine au niveau du visage. Je pouvais sentir sa joue contre le haut de mon crâne, alors que lui-même fixait certainement sans grand intérêt ce qui l’entourait. Bien que sur le qui-vive, nous l’étions tous les deux. Alors que nous jouions à un jeu presque innocent pour nous-mêmes et dangereux pour le reste du monde. Qu’importe cela nous permettait de nous détendre et d’oublier notre situation pendant les quelques minutes de la danse. Je vais vous dire un truc, certes c’est supposé être pour les couples. Mais je ne le considérais pas comme ça maintenant. Je considérais maintenant le slow comme chorégraphie que l’on peut partager avec votre ami, votre parent, votre grand frère. N’importe quelle danse maintenant peut-être considérer comme ayant une arrière-pensée. Pourquoi ne pas faire le contraire, quand tout est clair dans la tête de chacun des participants ?

Tellement plongée dans notre petit jeu à peine entamé, que la chanson se terminait. Je me sentais presque frustrée de ne pas pouvoir continuer tout en dansant. Je lui adressais un petit sourire reconnaissant. Avant d’entendre une voix au micro qui me faisait lever les yeux légèrement au ciel. Là, ce n’était pas vraiment mon truc. La bave, les étoiles dans les yeux et tout le reste, ce n’était vraiment pas mon délire et encore moins de voir tout le monde faire semblant d’aimer les élus de la soirée. Je commençais donc à suivre très volontairement mon ami vers le buffet pour me désaltérer et manger quelques petites choses. Ca n’avait pas l’air mauvais, pour une fois qu’ils ne loupaient pas quelque chose dans ce lycée, c’était presque une première. Mais mes sens s’activèrent quand je découvrais alors ma silhouette et celle de mon cavalier dans une lumière éclatante. Tout va bien. Ce n’est rien. De la lumière. Personne ne hurle, aucun mouvement brusque. Tout va bien. Respire ma fille, c’est juste de la lumière.

« …Mindy McCready, et… son cavalier ! » … J’étais en arrêt. Pendant une seconde, mon cerveau avait fait un arrêt avant de se remettre en marche à toute vitesse. Moi, reine de promo ? C’était quoi cette blague de mauvais goût exactement ? Je ne l’appréciais pas vraiment. Mais plus j’écoutais l’homme au micro, ainsi que les regards sur moi, je comprenais que ce n’était pas une farce à mon encontre ou même contre Bucky. Je pouvais sentir son regard sur moi, m’analysant attentivement. J’étais légèrement souriante, tenant nerveusement mes mains contre moi. Mais qui ne le serait pas, anxieuse d’entendre son nom au micro ? Ahaha… Vous êtes tellement mignon. On venait littéralement de me lancer un camion de quinze tonnes en pleine figure, la panique m’envahissait comme coulerait le sang de mon adversaire sur les lames. Qu’est-ce que j’étais supposé faire ? Je n’étais pas entraîné à réagir à ça, je ne pouvais pas avoir la réaction attendue comme les larmes ou l’hystérie. Je ne pouvais que trouver une alternative à tout ça et il m’en fallait une au plus vite avant de manquer d’envoyer un coup dans le premier qui s’approcherait de moi de trop près. Brisant ainsi mon périmètre de sécurité. Je n'étais pas faîtes pour être reine du bal de promo, Mindy et Hit-Girl ne pouvaient...

Le contact du métal froid sur ma peau, pour le regard seulement des plus aiguisés, m’avait arraché un très léger sursaut. « Facile : combien ai-je d’armes actuellement sur moi ? » La légère pression sur mon épiderme me faisait sortir de ma torpeur. Respire Mindy, ça va aller. T’es pas toute seule, Bucky était avec moi, se tenant juste dans mon dos. Je ne pouvais pas voir son expression, mais je le connaissais assez bien qu’actuellement il était assez content. Mes yeux parcouraient la foule devant nous et ceux qui nous entouraient applaudissant à notre élection. J’avais littéralement envie de fuir, prendre la sortie la plus facile et abordable et y disparaître. Mais il était présent dans mon dos pour me rassurer. Il ne me laisserait pas fuir et encore moins ne pas profiter de mon moment de… lumière. Je pouvais voir la troupe de connasses et leurs amis me dévisager littéralement et surtout Brooke taper presque du talon avant de faire demi-tour, fuyant presque la salle suivis de sa petite clique.

Victoire. « Cinq armes. Je dirais au moins trois lames, certainement ton Baby offert par Steve, tu ne t’en sépares jamais. Sans compter ton bras bien sûr. Et un autre truc. » J’avais à peine le temps de finir ma phrase, que les organisateurs de la soirée, une fille s’approchait de moi pour presque m’enlacer en me félicitant. Bien sûr, que je l’avais vu arriver de loin, son compagnon tenant des fleurs qu’il finissait par me tendre en souriant. Je prenais doucement le bouquet de roses blanche, faisant ainsi de moi la reine du bal selon la tradition. L’hypocrisie ambiante et l’étau autour de nous, commençaient lentement à me déplaire et surtout à nous faire suffoquer. Je pensais pouvoir penser pour nous deux à ce moment. Alors que la pression se faisait ressentir, je me sentais tout à coup envoler dans les airs, tournant et tournant alors que je posais mon regard sur Bucky, me tenant à lui alors que finissais par rire en relâchant la soudaine pression. Mes yeux s’illuminèrent un peu plus en entendant mon surnom.« Deux entrées principales du gymnase, les fenêtres en passant par les vestiaires, les fenêtres au-dessus des gradins sont assez fragiles. Par l’entrée principale, cela reste la voix la plus rapide pour rejoindre la moto. ».

Une fois sur le sol, je faisais un tour sur moi-même alors que ma main restait liée à la prothèse métallique, mon autre serrant le bouquet. Un chemin se dessinait dans mon esprit alors que je visualisais entièrement les plans du lycée. Avant de serrer un peu plus fort la main de Bucky. Il était l’heure de tirer sa révérence maintenant. J’arquais légèrement les genoux, comme une légère révérence en le fixant avant de tout à coup me mettre à courir en robe en sa compagnie aussi rapide qu’on le pouvait. Je ne sais pas si c’était l’excitation de la soirée, la danse, la joie de voir Brooke humiliée, mais je me sentais remplie d’adrénaline pure et naturelle. Nous avions littéralement disparu de la salle, courant à travers les couloirs du lycée. « Mes armes, combien j’en ai sur moi ? » demandais-je sans chercher à m’essouffler. Avant de dire brusquement « Gauche ! Fenêtre sur le parking ! Par les escaliers !». Je le laissais alors amortir le violent virage que nous prenions tous les deux avant de foncer vers le fond du couloir. J’avais envie d’hurler de rire. En à peine une seconde, nous montions un morceau d’escalier. Une fenêtre ouverte, assez large. Ayant pris mon élan sur la rambarde et m’appuyant dessus je sautais. Me retrouvant à l’extérieur, me rattrapant facilement. Mon compagnon avec moi. Un sourire nous sciés littéralement le visage, alors que ma poitrine bougeait rapidement. Ce n’était pas la fatigue ou la peur. C’était l’accumulation de tout et rien à la fois.

« On est pire que des gosses, tu le sais ça ? Roh putain, ils doivent tous se demander où on est passé. Et ton filin d'acier bien sûr ! J'ai failli oublier » Dur de faire concurrence avec un homme d’un niveau olympique en tout point physique. J’avais toujours mon bouquet, je le fixais quelques secondes alors que la moto n’était qu’à quelques pas de nous. Un rire nerveux traversait mes lèvres, un rire de libération aussi. Une tension disparaissant de mes épaules. C’était une soirée, certaine l’une de mes meilleures de toute ma vie. Alors que je marchais plus calmement, mais tout de même à pas rapide – je n’avais pas envie qu’on nous retrouve ou même de rester plus que nécessaire – jusqu’à la bécane. Alors que je laissais s’installer, je fixais une dernière fois, le lycée. Le monde des gens normaux. Mais le sourire aux lèvres de cette soirée. Alors que je venais enfourcher la bête mécanique en ayant mit mon casque.
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Akira
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MessageSujet: Re: Prom Night - Bucky & Mindy   Sam 20 Fév - 16:28





Mindy & Bucky
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« Deux entrées principales du gymnase, les fenêtres en passant par les vestiaires, les fenêtres au-dessus des gradins sont assez fragiles. Par l’entrée principale, cela reste la voix la plus rapide pour rejoindre la moto. » Et quid de celles des toits et des conduites, hm ? Comme pour ses armes, Mindy tombait extrêmement juste, mais sa réponse était incomplète. Elle avait raison pourtant, et malgré le trouble, la joie, la soirée et toutes les franfreluches qui allaient avec, Hit-Girl fonctionnait toujours en arrière-plan, observant, aux aguets. Bucky ne savait pas exactement quoi faire de ça – quelque chose en lui hurlait que ce n'était pas juste qu'une gamine s'occupe plus des moyens d'échapper à une petite armée que de profiter de son bal de promo. Une autre partie était... rassurée. Le Winter Soldier était rassuré d'avoir quelqu'un qui n'était pas de la chair à canon à son bras, et Bucky était rassuré de ne pas être seul à patrouiller sans cesse son environnement comme un chien de guerre.

3 lames, une par cheville, et une, froide contre le poignet où battait le sang – le minimum habituel. Le baby desert eagle II aussi, malgré son poids. 5 ans plus tard, des dizaines de nouvelles armes achetées plus tard et une bonne partie de ses problèmes psychologiques... mis en pause disons – il ne serait jamais guéri, jamais, mais ce soir n'était pas le bon soir pour y penser. - il dormait toujours avec ce flingue, l'avait toujours sur lui. Une valeur sentimentale – un flingue pour se mettre à mort, un fligne parce qu'il adorait leur métal noir, un flingue parce qu'on est jamais trop prudent. Ce flingue parce c'était son préféré et il ne s'en séparait jamais.
Techniquement, il était difficile d'observer combien d'armes il avait sur lui – mais Mindy le connaissait assez bien pour savoir qu'il avait toujours un certain nombre de lames sur lui et qu'il se trimballait un flingue en guise de talisman. Et un autre truc – Hit-Girl se laissait aller et cela prêtait à sourire. Bucky ne lui demanda pas de préciser - Cela faisait des décennies qu'il avait arrêté de ruiner la vie de jeunes filles en les transformant en machines à tuer – parfois, son propre entraînement revenait au galop, et c'était une honte qui refusait de se refermer.
Il n'ajouterait rien – après tout, elle étaient censée chercher des sorties de secours pour des êtres humains, pas pour des armes vivantes sans souci des limitations et des impossibilités.

Et ils n'étaient pas en danger – il n'avait posé cette question que pour la distraire, la faire rire. Mission accomplie. Bucky aimait avoir l'impression d'avoir accompli sa mission, cocher une case à l'intérieur de son crâne lui donnait l'impression de ne pas s'effondrer tout entier – surtout lorsque la mission était de faire rire ou de protéger. Ils aimaient ces missions.
Mission : rendre le bal de promo de Mindy inoubliable : accomplie.
Mission : rendre le sourire à Mindy: accomplie.
Mission : rendre la monnaie de leur pièce à ses imbéciles : accomplie.
Mission : rendre la nuit du bal de promo de Mindy extra-ordinaire : en cours.
Mission : remplir l'estomac de deux assassins dont l'un possède le métabolisme d'un super-soldat au rabais : en cours.
Il avait, aussi, posé cette question pour qu'ils puissent se mettre sur la même longueur d'onde sans avoir à discuter d'un plan en amont. D'un commun accord, les deux assassins, se mirent à courir dans les couloirs du lycée. « Mes armes, combien j’en ai sur moi ? Gauche ! Fenêtre sur le parking ! Par les escaliers !» Ses jambes réagirent avant son cerveau, et il tourna à gauche dans un angle droit parfait, sans ralentir l'allure – main de fer agrippée à celle Mindy, balançant nos poids sans effort. Une fuite éperdue digne des films d'avant-guerre : un homme en costume, une jeune fille en robe de soirée impraticable, roses en mains, qui fuyaient main dans la main. Oh my. S'ils savaient à quel point cette image était fausse – déjà parce qu'ils s'agissaient de deux assassins sur-entraînés et que l'un deux faisait son jogging du matin pour rester à niveau avec la plus jeune. Son souffle n'était même pas court lorsqu'il lui jeta un coup d'oeil, gravissant les escaliers :

« - Benchmade, couteau papillon dans ton sac, et 4 couteaux, au moins, tout ça parce que tu es convaincue que tu as besoin d'autant de lames. »

C'était un reproche, oui – pas du fait qu'elle se croyait en danger. Mais qu'elle soit convaincu qu'elle avait besoin d'autant de lames pour se débarrasser de ce qui pourraient leur arriver cette nuit. Certes, en mission, Bucky transportait une armurerie sur lui et il était mal placé... mais 3 couteaux, pour quelqu'un du niveau du Mindy, c'était normalement assez. Si elle avait besoin de plus, c'est qu'elle avait merdé. James n'aimait pas le travail mal fait – même si niveau situations désastreuses qui partent en couille, il avait un doctorat.
James atterrit souplement à côté d'elle, ses pieds aussi légers que ceux d'un faon – il se redressa tout à fait, et haussa les épaules.

« -Une arme à feu, semi-compacte...Au poids, le Jerico 941 ou un Sig, mais je mise sur le premier. Et tu es encore une gosse. »

Il eut un petit sourire, teinté d'une légère tristesse, un sourire qui tirait un peu aux fossettes, lèvres pincées les une contre les autres, alors qu'il marchait au pas à côté d'elle. Il avait repris son calme ; A 18 ans... il ne se considérait plus comme un gosse non plus – il travaillait, cumulait plusieurs jobs pour aider ses sœurs et les soins de Steve, suait dur, faisait le beau, emmenait les filles danser. Se croyait le roi du monde et un adulte, responsable – ce qu'il était, selon la norme : Job ? Responsabilités ? Bouches à nourrir ? Filles ? All done. Mais par rapport à ce qui allait suivre, il était un ange innocent, il était juste un foutu gosse grandi trop vite. « -Et ton filin d'acier bien sûr ! J'ai failli oublier »

« - Ah bah enfin, » commenta James alors qu'il s'installait sur la moto.

La malice dans sa voix contrastait avec son visage impassible. Son filin d'acier. Pratique, cela ne prend pas de place, ça rentre même dans un sac à main ou dans une poche de pantalon de costume et ça sert à tout. A tout, je vous dis. James fit vrombrir le moteur, malmenant le ventre de la bête, tandis qu'il laissait Mindy s'installer derrière lui – casque sur la tête. Elle semblait toujours aussi enthousiaste, alors qu'elle tentait de caler le bouquet de roses entre eux, sans trop de dommage – Bucky se mordilla la lèvre inférieure, avant de secouer la tête, et lui adressa un léger signe du menton.

« - Pancakes ? Je connais un endroit. Si tu tiens le coup. »

Pancakes ET milkshakes. Même s'il devait être presque minuit maintenant - Mindy McCready ne se retransformait pas en tueuse passer minuit, telle Cendrillon, n'est-ce pas ? James lança la moto dans la nuit, prenant la voie pour sortir de la ville sans hésiter. Quelques missions à parier que celui qui se ferait repérer le dernier avait le choix de l'endroit où petit-déjeuner lui avait permi de connaître une bonne partie des pancakes-house du pays. Non, le Winter Soldier n'a pas une obsession sur le sucre. Pas au point de traîner quiconque à 300 km de là, voyons. Ils en avaient pour un peu plus d'une heure de route – deux bonnes heures et quelques s'il avait respecté les limitations de vitesse, mais, après tout, James n'avait pas son permis : il préférait de loin pousser sa bécane à la limite de son moteur peut-être un peu amélioré par certaines pattes de sa connaissance, et conduire comme s'il avait la mort aux trousses. Ou en face, vu le nombre de fois où il zigzaguait et frôlait d'autres véhicules sans se soucier de leur espérance de vie à lui et à sa passagère.
Le Winter Soldier aurait eu des soucis s'il n'avait pas été capable de traerser la moitié des etats-unis sans pouvoir se forcer à rester éveillé – mais il espérait que Mindy était bien accrochée, lorsqu'il s'arrêta presque délicatement devant un petit restaurant en bord de route, qui ne payait pas de mine malgré le bruit de l'océan, porté par l'étendue qui cernait la route. Il n'émanait du bâtiment qu'un léger ronronnement dans la nuit, et des lumières. Un endroit bien calme, même si quelques couche-tards au bec fin se trouvait bien à l'intérieur. Bucky n'était pas vraiment fan de ce genre d'endroits en règle générale – ceux de cette époque avaient tendance à oublier que les années 40 et 50 comportaient surtout les mots « grande dépression »et « guerre ». Mais les pancakes étaient délicieux, le restau était ouvert toute la nuit et de la musique sur laquelle il avait effectivement dansé tournait sur le jukebox – cela plairait à Mindy et valait la peine d'attendre un peu pour raccompagner sa cavalière sur son palier.


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Akira
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MessageSujet: Re: Prom Night - Bucky & Mindy   Sam 20 Fév - 16:29



FUCK THEM !

Bucky & Mindy
Un grognement traverse légèrement mes lèvres. Bien sûr que dans le fond, je ne pouvais pas me trimballer sans un minimum d’armes pour me défendre et surtout pour répliquer. Bien sûr, il n’y avait aucune raison pour voir une attaque venir dans mon lycée, mais la prudence m’avait déjà fait défaut pour ce soir. J’étais certaine d’en avoir fait une autre d’ailleurs, autant dire que je n’étais pas fière, mais alors pas du tout de moi. Et c’est à ce moment précis que je me questionnais pourquoi je n’avais pas rajouté aux sorties possibles le toit, en accès via les conduits de ventilation par exemple. Pourquoi, pourquoi donc, je ne l’avais pas dit ? Plus j’y pensais, plus je me sentais mal. Et en même temps soulagé de quelque chose bien inconnu pour moi. Je n’avais pas pensé aux autres sorties pour deux raisons possibles : la première la plus évidente, me donnant envie de me mettre des gifles, celle de l’anxiété. Mais c’était pas une excuse merde. Combien de fois étais-je venu ici de nuit, avant mon premier jour de lycée pour tout inspecter de fond en comble ? Combien de fois l’avais-je fait ? Trop de fois pour ce que c’était. La seconde ? Celle qui me semblait plus douce, plus tendre à mon oreille et me réconfortait dans mon humanité : parce que Bucky était présent. Nous étions deux cerveaux de tueurs aguerris et confirmés. Même si ça faisait mal à mon compagnon de l’admettre pour ma part.

Concernant les armes ? Ah. Comme si j’avais eu le temps, voire même l’esprit de penser seulement à réduire mon petit arsenal. Trop chamboulé par mes sentiments pour penser d’une manière froide et méticuleuse. Sachant très bien que Bucky emmènerait aussi bien son stock de munitions et autres petits jouets tranchants. Nous n’étions vraiment pas des gens normaux, c’était triste, mais c’était comme ça. « Ta puissance de feu est plus importante que la mienne, ex aequo. » Je lui adressais un léger sourire en coin. Bucky, ne m’en veux pas s’il te plaît. J’avais peur. Je ne pouvais pas te le dire, parce que je ne savais pas le faire. Mais j’avais tellement peur de venir, si blessée de me retrouver seule et puis tu avais débarqué comme un chevalier blanc dans les contes pour les enfants. Pas le temps de penser à changer de robe, réduire mes armes… J’avais peur de rentrer dans ma chambre et d’être incapable peut-être d’en ressortir comme tu m’avais fait sortir. « Tu mises plutôt bien, comme d’habitude. » affirmais-je avec un léger enthousiasme dans la voix qui n’arrivait pas à fuir ma poitrine. Je ne préférais même pas relever la remarque sur le fait que j’étais qu’une gamine encore à ses yeux. Je n’avais nullement envie de me disputer avec lui ni de me bagarrer pour l’instant. Mais le destin et surtout l’humeur de Bucky, taquine, ne voulait apparemment pas me lâcher. « Ah bah enfin. » m’arrachait un autre grognement.

Une fois installée derrière lui, je donnais un léger coup dans sa taille avec ma main. Comme pour l’engueuler, juste assez pour pincer sa peau. Contrariée. « Tu t’arrêtes ouais ? C’est qui le gamin là ? Tu ne m’avais pas laissé le temps de finir ma phrase je te signale. » C’est sûr que c’était plus marrant de fuir une soirée comme des débiles, courant dans tout le lycée à la recherche d’une sortie rapidement. Je faisais même l’effort de caler convenablement le bouquet que j’avais reçu entre nous deux, je n’avais pas envie de le perdre ni de le jeter. Les pauvres pétales tremblants terriblement à chaque vrombissement du moteur de la Harley-Davidson. « Sérieux ? » le mot pancakes venait ronronnait à mes oreilles. Je pouvais déjà imaginer le goût sur mes papilles ainsi que celle de la glace qui compléterait mon repas. J’étais une fervente admiratrice des glaces de tous les goûts et formes. Quoi de mieux après un entraînement que de prendre un kilo de glace parfumé pour se rafraîchir et retrouver rapidement des sucres rapides ? « Tu me lances un défi ou je rêve ? » m’amusais-je à répondre alors que je m’accrochais fermement à sa taille alors que la puissance de la bête nous faisait déjà atterrir sur la voie rapide pour quitter la ville.

Je ne savais pas du tout où mon ami me menait et pour être honnête ? Je m’en fichais totalement. La vitesse me donnait un coup de fouet supplémentaire, n’essayant même pas de cacher ma joie ou parfois un rire s’échappant de mes lèvres en voyant nos zigzags à travers la circulation. Certes pas folle à cette heure-ci, mais nous parlant quand même d’une mégalopole, deuxième ville des USA. Peut-être partagions-nous avec Bucky plus qu’un amour profond pour la vitesse sur une bécane, mais bien de se mettre en danger sur ces routes infernales. Il ne me venait même pas à l’idée d’avoir peur durant ce trajet, même pas une seule seconde. Puis imaginez la tête des autres conducteurs. Une moto, avec deux passagers en tenue de soirée élégante. Enfin, s’ils avaient d’assez bons yeux pour repérer ne serait-ce que les tenues que nous portions. Toujours fermement accroché à lui et contrôlant parfaitement mon corps, je ne percutais même pas légèrement quand la moto s’arrêtait enfin devant un petit restaurant en bord de route. Retirant tout de suite mon casque pour pouvoir mieux respirer et libérer mes cheveux, j’observais le bâtiment, un peu intrigué. Je pouvais distinctement entendre et voir la mer d’ici. Ce n’était qu’une silhouette sombre et désordonnée, mais cela me plaisait.

« 300 km pour des pancakes. En une heure. » Mon ton était moqueur, mais aussi rempli d’amusement pour cette nouvelle folie que nous nous accordions. Autant compléter cette soirée peu ordinaire par un repas. Nous n’avions pas eu le temps de manger au bal. Et je mourrais de faim. Après le même manège, tenant toujours légèrement le bras de Bucky, nous nous installâmes à une table. La musique venait faire frissonner mon épiderme, le style tout autant. Notre entrée fut… de nouveau remarquée. Comme ne pas l’être en même temps hein ? Moi, la robe, le bouquet de roses, les tenues, Bucky… Des vraies cibles sur patte. Quand en feuilletant les différents pancakes… « Pancakes avec trois boules de glace au choix, morceaux de brownies, noix de pécan et chantilly ?! Avec du sirop d’érable ?! J’adore l’Amérique. Putain que je l’aime. » Hum, le bon goût du diabète surtout. Mais sincèrement ? Rien à foutre. J’adressais un rire à Bucky, parce que je ne changeais pas. À la maison, je pouvais passer mon temps à bouffer de la glace, des marshmallows et à boire du chocolat chaud brûlant. Suffisant presque pour me nourrir. « T’es pas mieux que moi de toute manière. T’es pire.» Surtout en entendant ce qu’il avait commandé. Son métabolisme et son sérum… Un ogre quoi. Je rajoutais un chocolat chaud simple à notre commande pour moi, attendant de manière tranquille. L’odeur me faisait rapidement tourner la tête pour découvrir mon repas. Les yeux brillants, la faim me dévorant, je claquais dans la main de Bucky avant de commencer mon repas. Je prenais même une photo avec mon portable. « Pour Dave, il va rager. Et se demander ce que je fous dans un pancake-house. » Bien sûr, j’aurais pu demander à Dave de m’accompagner. Mais il travaillait. Je n’avais pas envie qu’il manque de se faire virer. Enfin j’attaquais mon repas, régalant enfin mon ventre. Restant silencieuse. « … 'faut que tu me donnes ton secret pour trouver des endroits comme ça. ».
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Akira
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MessageSujet: Re: Prom Night - Bucky & Mindy   Sam 20 Fév - 16:29





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« 300 km pour des pancakes. En une heure. » Bucky arqua un sourcil - le reste du visage impassible, tel une tombe si ce n'était l'amusement dans ses yeux - et alors ? Où était le problème ? fredonnait son regard alors qu'il oscillait légèrement sur ses talons.

« - Je n'aurais pas voulu faire attendre ma cavalière. »


Répliqua-t-il galamment, en apparence semblable à l'ancien James Banres qui faisait tournoyer les filles à son bras, malgré l'amertume toujours contenue dans sa mâchoire. Il descendit de la moto, et prit une petite inspiration, à peine perceptible dans son torse pressé, balayant les alentours du regard - c'était lui qui l'avait emmené, et il connaissait l'endroit, mais cinq ans de relative sécurité ( mot difficile à employer quand des aliens tombent du ciel tous les quinze jours ) n'avaient pas suffi à enrayer la paranoïa constante - la prudence constante, aux yeux de l'ancien Winter Soldier. Il connaissait les entrées et les sorties par coeur, il était plusieurs fois venus ici sans qu'il n'y ait rien d'imprévu à part l'épuisement des stocks de myrtille, il était armé, sa coéquipière aussi.
Bucky ravala ce mot et l'amertume, le malaise qu'il contenait - trahi par son propre instinct - et entra à son tour à l'intérieur, sensibles aux regards qui pouvaient se tourner vers eux, mais les ignora. Se faire petit, discret, courber le dos, l'échine frissonnant de tenter de devenir un civil, - il avait été dressé pour se fondre dans la masse devienne une seconde nature, pour pouvoir affliger la mort sans qu'on l'ait vu venir. Mais sans une mission, son instinct lui hurlait toujours de fuir. Et même pour un excellent espion, apparaître au milieu de la nuit en vêtements de soirée dans une pancake house... c'était un challenge. Essayez de vous détendre lorsque vous êtes une cible sur pattes.

Une fois assis, côte à côte avec Mindy sur la banquette adossée au mur, et le menu dans sa main humaine - la prothèse posée sur sa cuisse, non il n'allait pas pouvoir la cacher durant tout le goûter, mais décomposer ses gestes, apprivoiser son environnement était un réflexe inconscient. Une fois assis, en sécurité, il sentit se dissoudre dans sa poitrine la bulle d'anxiété qu'il avait nié avoir. Danser, soutenir les regards, effaroucher des lycéens, jouer au grand méchant loup et au cavalier éclatant, risquer sa peau - ce n'était pas si terrifiant. Décevoir Mindy... il l'avait invité sur un coup de tête, parce qu'il n'avait pas supporté de la voir dans cet état de détresse contenue. L'impression d'avoir chausser des chaussures trop grandes pour lui, endosser le rôle du cavalier, du prince charmant qu'il n'était pas. S'il avait ruiné la soirée...
James n'avait peut-être pas le bac, mais il avait un joli diplôme pour gérer les petits machins blondinets qui sautent à la gorge de trop gros pour eux pour cacher leur peur. Et s'en sortent en général la tête haute, au moins en apparence. Il savait voir au-delà et cela lui brisait le cœur. Il y avait toujours beaucoup de non-dits entre lui et la jeune fille qui glapissait joyeusement derrière le menu ( divin ). Pas doués pour communiqués, fabriqués pour cacher leurs émotions, masquer leur peur, voir l'échec comme la mort. Mais Mindy,

« Pancakes avec trois boules de glace au choix, morceaux de brownies, noix de pécan et chantilly ?! Avec du sirop d’érable ?! J’adore l’Amérique. Putain que je l’aime. » Elle ressemblait à une enfant et le visage de Bucky fit une drôle de chose - il avait envie de sourire et son visage suivit, mais son sourire s'ébranla pour donner quelque chose d'un peu plus...mouillé aux coins. Gorgée nouée, sourire ébranlé - elle ressemblait à une enfant. Comme Buck alors qu'il tendait la main pour le high five que lui proposait la jeune femme - il souriait pour de bon cette fois.

«- God bless America. »

- et il était bien placé pour ça.
Deux rations de pancakes, sirop d'érable, chantilly, myrtilles et cheesake à la myrtille et au chocolat blanc. Et bacon sur le côté, pour être raisonnable : sweet tooth aurait pu être son deuxième prénom, si James n'avait pas un deuxième prénom d'ours en peluche. Mais il avait besoin de quelque chose pour caler sa faim - autre chose que du glucose pur. « Pour Dave, il va rager. Et se demander ce que je fous dans un pancake-house. » Bucky acquiesca d'un mhm engagé tout en engloutissant une bouchée de pancakes. Cela réveillait la question de "pourquoi pas Dave ?". Dave devait faire parti de la courte ( euphémisme et inversement proportionnelle à la liste des personnes tuées par Mindy ) liste de personnes auxquelles Mindy étaient susceptibles de confier s'être fait posé un lapin. Ou que Mindy aurait pu inviter. James se concentra sur la nourriture, écartant les questionnements de ce qu'elle aurait fait s'il n'était pas passé par là. Lui aurait-elle dit, plus tard, ou aurait elle fait semblant que tout allait bien, trop fière ( endurcie et battue à mort de tous côtés ) pour laisser tomber le masque de Hit Girl ?

« - Rapporte lui des pancakes,»

Il esquissa un vague mouvement de fourchette, mouvement atrophié lorsqu'il en profita pour pécher un morceau de bacon au passage. Etre un troll et un individu protecteur, généreux et plein de compassion était un subtil mélange que Bucky réussissait en général . « … 'faut que tu me donnes ton secret pour trouver des endroits comme ça. ». Bucky fit la moue, avant d'assurer d'un ton distrait et pince-sans-rire :

« - Insomnie, cavale, être un fugitif, les longues heures de moto et la possibilité de s'arrêter que de nuit pour ne pas être reconnu. »

L'allure moqueuse et cynique était presque en opposition totale avec la nonchalance de James alors qu'il s'étirait légèrement et tendait sa fourchette pour voler un bout de boule de glace de Mindy. Presque. Il y avait du vrai dans ces propos, et dans l'amertume de sa voix - on avait fourré de la violence et de la souffrance dans chacun de ses sourires et techniques de réconfort. Cela ne l'empêcherait pas de profiter - c'était la vengeance la plus pacifique qu'il avait trouvé et un excellent exultoire.
Et comme il passait sa vie à courir après un abruti trop stupide pour fuir quand il fallait, cela ne lui tombait même pas sur les hanches.

Lorsque la serveuse revint pour ... prélever la première assiette vidée, non Buck n'avait aucune honte, pas lorsqu'il enfin l'opportunité de manger à sa faim il lui tendit de l'argent liquide, de quoi payer leur deux goûters nocturnes et un supplément à emporter - pour Dave voyons, mauvaises langues. Il pouvait se le permettre - et pour une fois il pouvait payer le dîner à sa cavalière sans sauter les repas suivants de son côté. Le Winter Soldier lui avait permis de perfectionner les regards noirs absolument pas impressionné, assez pour faire passer "tais-toi, je suis le cavalier, old-school, galant et pourvu d'un job." sans un mot alors qu'il se rasseyait complètement sur la banquette, glissant son portefeuille dans sa poche. Et oui, il était un brin content de lui alors qu'il enfournait le reste de son cheesecake sans regarder Mindy. Soirée de bal de promo traditionnelle jusqu'au bout, après tout. ( Quoi, comment ça, le swing endiablé de gymnaste, les pancakes au coeur de la nuit et les armes dissimulées n'étaient pas compris dans le prix de lot ? Oops. )


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Akira
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MessageSujet: Re: Prom Night - Bucky & Mindy   Sam 20 Fév - 16:30



FUCK THEM !

Bucky & Mindy
Nous faisions dos au mur, face à la salle entière. Il n’y avait que deux serveuses, un seul cuistot dans les cuisines. Nombre de clients ? La plupart étaient attablés au comptoir, sur des tabourets, à la vue de l’allure, la majorité étaient certainement des routiers. Un couple d’une trentaine d’années dans un coin aussi. Et quelques personnes sans accompagnateurs. Bref, rien de bien insurmontable. Sur ce point là, une personne viendrait murmurait dans mon esprit « quoi, qu’est-ce qui n’est pas insurmontable ? » eh bien, le nombre d’ennemis ou de dommage collatéral possible. Même s’il était dans mon caractère de prendre une balle pour quelqu’un d’innocent plutôt que de m’en servir comme un bouclier potentiel. Ce serait quand même dommage de terminer une soirée aussi unique en son genre par un bain de sang, qui était, autant pour mon cavalier que moi, un sordide quotidien.

Je remerciais le ciel de m’avoir donné des dents solides, capable de résister à des cassages de gueules venant d’un poing trois fois plus imposant que le mien, alors du sucre en pagaille… C’était de la rigolade. Je me brosserai bien les dents avant d’aller me coucher et puis cette affaire sera réglée. Enfin, je pouvais déguster avec plaisir ces fameux pancakes et la glace avec. Mon cholestérol et diabète inexistant pour le moment ne me remerciaient pas forcément en cet instant. Mais enfin, rien ne pouvait me contrarier pour ce soir. Je pensais même que je serais d’une excellente compagnie demain. Si je me décidais à me lever. Peut-être m’accorderais-je une heure de plus, après tout, j’aimais être régulière et implacable sur mes horaires d’entraînements. Maintenant que je n’avais plus à m’en faire pour des examens finaux… Je pourrais employer réellement tout mon temps libre à ce que je savais faire de mieux. J’engloutissais une bouchée de ma glace à la vanille surmontée d’un morceau de brownies, haussant simplement les épaules à sa proposition. « Peut-être bien… » C’est vrai que le pauvre Dave devait certainement être en train de taffer ou de se reposer. Je n’avais pas forcément envie de l’embarrasser avec mon contretemps qui avait manqué de se finir triste soirée dans le gymnase.

Je me connaissais assez bien pour savoir que sur le coup, je n’aurais tout simplement pas pu l’appeler pour lui raconter mon malheur et qui vienne me chercher illico presto, son costard de travers. Pas que Dave me refuserait un truc pareil, mais… Enfin. Comme Bucky ici présent, je pensais que par fierté, je n’aurais pas lâché le morceau sur le coup. Ou peut-être le lendemain soir, d’un ton détaché et avec un haussement d’épaules. Avant de filer plus ou moins à l’anglaise en jouant avec mon Benchmade dont j’adorais son cliquetis si significatif. « - Insomnie, cavale, être un fugitif, les longues heures de moto et la possibilité de s'arrêter que de nuit pour ne pas être reconnu. » Son ton frôlant l’ironie malgré le sérieux me sortit de mes suppositions intérieures. Lui adressant un haussement de sourcils alors que je mâchais tranquillement mon pancake. Avant de lancer un faux regard noir en sa direction, quand il se mit à me voler de la glace. Il ne fallait jamais que le frigo soit vide de lait et de glace. Et les placards de marshmallows tout moelleux pour ma personne. Aussi, je faisais semblant d’être contrarié du vol de Bucky.

« J’ai jamais l’idée de m’arrêter dans des lieux avec du monde quand je dors pas. » Bien sûr que j’étais en proie à des insomnies régulièrement, des cauchemars silencieux qui me faisaient me réveiller en larmes dans mon lit, mon coussin trempé d’eau salée. Si je ne me sentais pas de rester entre quatre murs, je filais au garage, faisait des pointes de vitesse en ville avant d’en sortir. Profiter du calme serein, laissant l’ombre de mes démons me suivre avec férocité dans la nuit. Sinon, on pouvait me trouver devant la télévision, sous deux couvertures, une peluche contre la poitrine, le regard plongé sur l’écran. J’avais nécessairement un faible pour les films d’actions, mais tout m’intéressait en général. Hormis les trucs à l’eau de rose. Le minimum d’éducation que j’avais acquis sur le tas et un peu avec papa, je me retenais de ne pas lécher mon assiette pour récupérer le sirop d’érable. Jetant rapidement un regard à la serveuse qui devait encore se questionner sur nous. « … C’est sympa, pour la bouffe, ‘fin pour Dave. » J’aurais bien voulu payer cette part, mais Bucky semblait vouloir tenir son rôle jusqu’au bout du parfait cavalier pour une soirée de bal. J’esquissais un léger sourire finalement en sa direction, passant légèrement ma main nuque, avant de jeter un coup d’œil aux fleurs posées à côté de nous. C’était bizarre, mais je n’avais pas envie de les foutre en l’air. Peut-être représentaient-elles ma victoire sur ces dernières années en milieu hostile qu’était le monde des gens normaux pour moi.

« Ça fait quoi, de gagner le titre de roi du bal de promo, à cent ans ? » Demandais-je d'un ton mi-détaché, mi-amusé. Je n’arrivais pas à bien à déterminer moi-même mes sentiments sur le sujet tout à fait. Sur le coup, j’avais eu terriblement peur, paniqué même. Maintenant j’étais juste… Soulagé, avec un petit pansement contre mon cœur qui avait subi plus de blessure que n’importe quel ‘enfant’ devrait connaître. Enfin, c’est peut-être ce que les gens autour de moi se disaient secrètement. Alors que pour moi… C’était simplement, mon enfance. Mes fleurs, mon châle doucement posé sur mes coudes, plus détendue que jamais, le ventre plein, mais le sixième sens en constante alerte, j’accompagnais Bucky de nouveau vers l’extérieur. On ressemblait à un couple presque venu d’un autre temps, s’étant perdu dans une époque, un monde qui n’était pas le leur. Mais c’était le cœur léger que je respirais de nouveau l’air extérieur et le calme des environs. Nous réinstallant sagement et silencieusement de nouveau sur la moto, rangeant la nourriture pour Dave et les fleurs entre nous. Le casque sur la tête, je souriais silencieusement.

Deux portes à l’arrière avec une fenêtre. Aucune sortie par les toilette. Grandes vitres dans la salle principale. Fragile, terriblement fragile. Toit, deux accès par l’intérieur, aucun de l’extérieur. Panneau lumineux ? Couverture correcte.
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What if Mindy was abandoned for her Prom Night ?
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Akira
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MessageSujet: Re: Prom Night - Bucky & Mindy   Sam 20 Fév - 16:31





Mindy & Bucky
Dancing Queen, only seventeen....
Depuis qu'il était revenu d'entre les morts et avait gagné le droit de dormir, Bucky ne fermait plus les yeux. Les cauchemars, les souvenirs, la culpabilité, les fantômes, James cherchant à s'accrocher à la vie, à la rampe d'un train vieux de trois quarts de siècles. Ce n'est pas parce qu'on trouve la personne que l'on aime le plus au monde et dans les bras desquels on veut se réveiller chaque matin jusqu'à la fin des temps que tous les problèmes sont résolus - certainement pas quand celle-ci trimballe son shitload de bagage pourrit sur son magnifique ratio tailles-épaules. Ou que les raisons de dormir avec un revolver ou de hurler dans son sommeil s'amoncèlent avec les années. Il dormait mal, il dormait peu. Et parfois, le canapé n'était pas assez loin, pas assez sauf, il fallait prendre la route, errer dans les rues, s'arrêter pour un café et une pile de pancakes dans des endroits hors du temps, dormir dans des caravanes, croiser des gens étranger, frapper des murs et démolir des ruines. "Home", l'endroit qu'on porte avec soi, recroquevillé dans la poitrine, même en cavale dans un squat et un matelas immonde à fixer les tâches au plafond, revolver en main, ou à écouter le vent passer par les planches pourries d'une cabane en pleine tempête de neige.
Le sommeil n'est pas pour les morts.
« Ça fait quoi, de gagner le titre de roi du bal de promo, à cent ans ? »

« - Jeune comme en 40. »

Répliqua du tac au tac James, avec une moue amusée. Faussement modeste alors qu'il regagnait paisiblement la moto - le pas nonchalant, les clefs dans une main, l'autre main dans sa poche - cela ne ralentirait pas le mouvement de sa prothèse s'il devait saisir quelqu'un à la gorge, pas même d'une demi-seconde. Il n'était pas trop vieux pour ces conneries - les aliens, les robots, les super-vilains et les organisations tentaculaires, cela payait un lourd tribut sur les lignes autour de ses yeux quand il souriait, par contre. Actuellement il semblait être presque aussi jeune qu'il en avait l'apparence - léger, mordant alors qu'il se rasseyait sur sa moto, des fossettes dans le coin du sourire. Il fit la moue, fit semblant de réfléchir avec un petit soupire désolé. Navré.

« - Il n'y avait pas vraiment de compétition, de toute manière, surtout que j'avais une excellent cavalière pour couvrir mes arrières. »


Il jeta un coup d'oeil derrière lui - casque mis, fleurs et pancakes à emporter bien calés, sourire accroché, châle couvrant les épaules pour protéger de l'air froid de la nuit. James ajusta un gant de cuir sur sa main droite - il avait un drôle de sentiment au fond de lui. Les endorphines, l'adrénaline, toutes ces choses qui accéléraient le temps et rendaient euphoriques se dissipaient lentement - pour laisser placer aux étoiles qui brillaient fort, si loin de Los Angeles, au froid mordant de la nuit, à la jeune fille derrière lui soudainement bien frêle et blonde, à la langueur d'une nuit qui prend fin. Le retour passa plus long, plus rapide : hors du temps, avec un goût de nostalgie bien installé.
Mais une bonne nostalgie et ni l'un ni l'autre n'avaient beaucoup de souvenirs à ressasser - un de plus.
Enfin, Bucky arrêta la moto devant la Tour. Une éternité ou un instant plus tard, alors que le duo rentrait d'un pas pressé, précipité - presque comme la course qui les avait emmené hors du lycée. Le casque de Mindy en main, il la raccompagna galamment jusqu'à la porte de sa chambre - laissé entrouverte, une couteau toujours posée sur un meuble, et des affaires éparpillées. Dans son costume froissé, fit la moue et haussa vaguement les épaules - bien que sa question soit réelle, dans ses yeux légèrement plissés.

« - Ca va aller ? Minuit est largement passé, mais, je suis irréprochable, un gentilhomme. »


Il rendit le "doggy bag" qu'il avait porté jusqu'à la porte à la jeune femme - qui avait fort à faire entre le bouquet de fleurs légèrement secoué et tenir son châle en ayant l'air digne dans sa longue robe de soirée.
Une mèche de cheveux s'était échappée du brave chignon du Winter Soldier, chignon qui avait tenu toute la soirée, une virée en moto et des swings survoltés. Il rapatria machinalement la mèche derrière son oreille, passant la main dans ses cheveux et sourit amusé - une étincelle brillant dans son regard et se mordillant la lèvre inférieure.

« - Bonne nuit à la reine du bal. »

Souffla-t-il cependant d'un ton sage et docile, avant de se pencher pour déposer un bref baiser sur sa joue. S'immobilisa un instant, avant de se redresser, et d'esquisser un bref salut militaire. Repos soldat.


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Akira
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MessageSujet: Re: Prom Night - Bucky & Mindy   Sam 20 Fév - 16:31



FUCK THEM !

Bucky & Mindy
Je savais que Bucky n’avait pas terminé le lycée. Alors, je me doutais bien que ça devait tout de même lui faire plaisir. Pas du genre à se pavaner, mais j’avais bien ressenti durant notre court passage au lycée que monsieur était plutôt content de lui. Et même s’il s’était montré ferme à sa manière, m’empêchant de fuir la lumière pendant quelques instants… Peut-être l’avait-il apprécié autant que moi. Les créatures de la nuit ne sont pas faites pour apparaître aux yeux de tous. Mais après tout, nous aussi avions le droit à notre petit moment de gloire, avant de disparaître de nouveau aux yeux de tous. Comme si nous n’étions que des fantômes dans leurs souvenirs. Je ne pouvais m’empêcher de pouffer bêtement de rire quand il fit remarquer que la compétition n’était pas très ardue. Au moins, il ne perdait pas le nord. Lui qui devait avoir une aussi haute estime que j’en avais de moi (c’est-à-dire quasi nulle), se sentait tout de même bien mieux que mes camarades.

Et en toute honnêteté, il avait raison de le penser. Et je pensais même que plus de la moitié des gens présents devaient aussi le penser. Peut-être qu’il faisait plus vieux que les autres garçons, mais avait un charme certain, avait l’assurance d’un homme de la trentaine – ou en tout cas faisait-il semblant de l’être -. D’un léger mouvement de la tête, j’acquiesçai son compliment sur mes talents de cavalière. J’étais peut-être meilleure tueuse que danseuse, mais cela faisait toujours plaisir à entendre venant de quelqu’un ayant une longue histoire avec ce sport intense qu’étaient les pirouettes et les pas. D’un mouvement positif de la tête, je m’accrochai de nouveau tranquillement à lui alors que la bête mécanique ne se remette à ronronner comme une bête sauvage et filant à travers la nuit, nous faisions marche arrière. De la lumière naturelle de la lune et des étoiles, nous passâmes à celles de la ville. Jusqu’à enfin arriver devant l’immense Tour qui nous servait tous de QG et de maison. Mais aussi un endroit où je pouvais me sentir en toute sécurité.

Nos pas résonnèrent rapidement contre le sol, remontant dans le quartier des chambres. Toujours aussi galant, Bucky était à mes côtés, me tenant légèrement à son coude jusqu’au devant de ma porte même pas fermée. On pouvait y voir le bazar de mon départ presque précipité. Je relâchais finalement ma prise sur lui pour lui faire face, tenant toujours mes roses blanches un peu au-dessus de mon ventre. Elles n’étaient pas trop abîmées, je pourrais les garder sûrement quelques jours dans ma chambre. Cela ferait une jolie décoration pour un petit moment. « - Ca va aller ? Minuit est largement passé, mais, je suis irréprochable, un gentilhomme. » Un sourire sincère apparut de nouveau sur mon visage, bien que je doute que j’aie bien arrêté de sourire depuis notre départ du lycée. Oh Bucky, si tu savais. Personne ne viendrait t’engueuler ou te lancer un regard noir parce que tu m’avais ramené tardivement. Personne n’était là pour faire semblant de dormir dans son lit, alors qu’il avait passé la soirée à sa fenêtre ou devant sa télévision. Incapable de se reposer tant que la chair de sa chair n’était pas rentrée, saine et sauve à la maison. « Bien sûr que ça va aller, mieux que tout même. Et j’peux t’assurer d’un truc, c’est que t’es bien le meilleur. »

Je ne savais même pas si Bucky se rendait compte, moi-même peut-être ne me rendais-je pas compte d’ailleurs, à quel point il m’avait aidé ce soir. Il avait sûrement dû prendre beaucoup sur lui, en voulant me faire plaisir. Je saisissais le doggy bag des pancakes de Dave de ma main livre, essayant de m’en sortir entre les fleurs et le châle sur les épaules. « - Bonne nuit à la reine du bal. » Je relevais légèrement les yeux vers lui, prête à répliquer et à lui souhaiter la même chose. Avant de sentir un baiser sur ma joue. Je ne m’y attendais simplement pas. Autant lui que moi, nous n’exprimions pas l’affection envers les gens comme on pouvait le voir partout. C’était en général très pudique, à travers des regards ou un sourire en coin des lèvres. Des taquineries même. Mais rarement quelque chose de tactile. J’attrapai un peu entre mes molaires une partie de ma joue, pour la mordiller. Un pas en avant, je glissais mes bras dans son dos, tenant du bout de mes doigts ce qui m’encombrait. Légèrement sur la pointe des pieds, j’enlaçais le grand homme – il faisait quand même toujours plus de 20 centimètres que moi- et restait quelques instants comme ça. Sans bouger. « Merci. » C’était la seule chose à dire, pour tout ça. Pudique, réservé, l’affection que nous nous portions l’un à l’autre était presque aussi délicate que discrète. Mais caché et cuirassé par une bonne couche de discrétion et de sarcasme.

Je me détachais tranquillement de lui. Lui adressant un sourire que l’on aurait pu déterminer de doux et même de serein à la fois. « Bonne nuit à vous roi du bal. » après un dernier un regard échangé, m’assurant que lui-même filait vers sa chambre, je me laissais aller à reculons dans ma chambre avant de la fermer complètement cette fois-ci. Je posais doucement les fleurs sur un meuble avec les pancakes. Avant de m’asseoir devant le petit miroir que j’avais manqué de briser plus tôt dans la soirée. J’attrapais une lingette démaquillante, effaçant le très léger maquillage que je m’étais apposé sur le visage. Une expiration coincée se fit entendre dans la pièce, rouvrant les yeux pour m’observer alors que je faisais glisser la lingette sur ma joue.

« Mission : franc succès. »

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Prom Night - Bucky & Mindy

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