Le deal à ne pas rater :
Console PS5 Digital édition limitée 30ème anniversaire : où la ...
499.99 €
Voir le deal

 

Buck - Sam 1/?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Elorin
Elorin
Messages : 478
Inscription : 11/08/2016
Localisation : Charlie Neil Bucky
MessageSujet: Buck - Sam 1/?   Dim 4 Sep - 15:26
 

Bucky | Sam
Mars 2016


Prévenir ? Comment ? Je connais pas


Cela avait été une mauvaise journée - cela l'était toujours. Pas dans les pires, loin de là, mais tout de même une mauvaise journée.
Pas une « bad hair day », bien qu’il ait ça, aussi, ses longs cheveux noirs retombant tristement devant son visage. Ils étaient au moins utilisés pour cacher ses traits, ses grands yeux bleus vides, et l’isoler du monde en temps utile.  Un narrateur objectif se devrait d'insérer ici le fait que ses cheveux effleurant ses épaules était l'une des rares choses que James aimait de son apparence – il n'y pensait pas, la plupart du temps, mais il appréciait de passer la main dans ses cheveux, de sentir la main de Steve dans ses cheveux, les sourires échangés avec Brunnhilde. Ils étaient un petit bonheur, mais aussi une excellente manière d'avoir l'air d'un sans abri vaguement dangereux, de souligner la pâleur et la maigreur encore constante de ses pommettes et de pouvoir faire changer de trottoir les vieilles dames. Le chignon le transformait en chiot adorable plus ou moins marginal.

Un ancien Winter Soldier plus ou moins déprogrammé et rongé par une ribambelle de fantômes voulant sa mort ou le reste de sa santé mentale n'était pas toujours facile à vivre, encore moins maintenant qu'il avait cessé de jouer un rôle et qu'il avait laissé place à la coquille vide – ancien James Barnes – Bucky en recomposition, repassez plus tard. Il était toujours sur les nerfs, n'appréciant guère les invités surprise, être pris par surprise, les mouvements brusques, abhorrait les contacts physiques et ne parvenait toujours pas à dormir. Parfois, ça allait mieux et il avait des fossettes au coin du sourire, et parfois, il touchait le fond, brutalement.

Pas le genre de mauvaise journée où on aurait mieux faire de rester coucher et que l’on aurait préféré resté sous la couette toute la journée, même pour fixer le plafond, au chaud dans le nid duveteux des couvertures. Plutôt le genre de mauvaise journée où Bucky avait quitté le lit, son matelas « Stark Size » et les draps trop luxueux auxquels Steve ne se feraient jamais, et que Bucky pourrait peut-être un jour se mettre à adorer sans sentiment de culpabilité, et où il avait décidé de ne plus s’approcher du lit à dix mètres. A.k.a. : ne plus être dans la même pièce que son meuble préféré parce que sa vue le faisait transpirer et faisait tordre son estomac sur lui-même. Où il avait cumulé assez de cauchemars, et de réveils en sursaut, en sueur, à la recherche d’une arme, trop de fois croisé le regard fatigué mais toujours plein d’un sentiment indéfectible de Steve qui le réveillait avant qu’il ne hurle ou les blesse. Trop pour une seule nuit. Trois heures du matin et le constat qu’il ne dormirait pas de la nuit. A partir de là, des prochaines vingt-quatre heures étaient plus ou moins imprégnées dans sa peau, ses nerfs et son regard fuyant.
Cela avait été une mauvaise journée – mais loin d'être la pire, comme le prouvait un trou dans un mur fraîchement réparé ou la lampe de chevet brisée cachée dans leur armoire plutôt que d'en parler à Tony. Plutôt du genre où il reste immobile, niché sous un établi et dans le mutisme, revenant un fantôme qui ne voulait plus exister.

Il y a deux choses à qui même la mort ne vous permet pas de faire la sourde oreille.
Les créanciers et les IA.  

« - Vous devriez aller ouvrir la porte, monsieur. »

Après quelques tâtonnements plutôt dramatiques, JARVIS avait cessé de.. d'essayer d'aider Bucky – son ancien amour pour la science fiction et la science tout court étant largement dépassé par détester être observé comme une bête curieuse ou pris par surprise.  Il était rare que la maison soit vidée de tout ses occupants, et Jarvis reconnaissait les invités à demeure sans qu’ils aient besoin de cacher leur clef sous une brique – ce qui était une bonne nouvelle pour les nerfs de Bucky. Il était nettement moins confiance sur le monde extérieur que dans les années 40.


Sam Wilson, derrière la porte, encore en train de parler au téléphone. Bucky l'observa sans réaction, l'air aussi impassible que blasé, tenant la porte légèrement entrouverte pendant qu'il parlait. Barnes était reconnaissant de ce détail – le temps que Wilson prenne congé de son interlocuteur, il pouvait discrètement ranger son revolver à l'arrière de son pantalon ( de jogging-pyjama, gris dans une matière toute douce. Non ses pieds nus et son t shirt trop grand ( celui de Steve ) n'étaient en rien opposé au couteau et au pistolet qu'il portait sur lui. ) - parce que, non certainement pas, il n'allait pas ouvrir la porte sans faire un seul bruit de pas et en étant armé. Seuls les cinglés font ça. Voyons. Pas son genre. « Barnes. Bonjour. » Wilson. Au revoir. Si Sam était déçu de le voir ouvrir la porte à la place de Stark, Mini-Stark ou Rogers … ils étaient deux.  «  - Steve est là ? »

« - Tu crois vraiment que je serais à la porte si c'était le cas ? »

Lâche-t-il avec une moue sarcastique envers lui-même – le regard tout à fait blasé derrière la mèche qui lui tombe sur les yeux, appuyé du coup sur le chambranle de la porte, l'autre main sur la poignée de la porte. Faisant barrage de son corps, nonchalant. Il daigne élaboré après un temps de silence ;

« - Jogging. » Bucky a une moue et secoue légèrement la tête « S’il ne fait pas détour, » par exemple dans une ruelle sombre pour sauver un type se faisant molester, pour envoyer son poing dans la tête d'un agent d'HYDRA ou l'entiereté du gouvernement qui, passait par là, comme hasard Bucky, je te jure, je n'ai pas de passe-temps étranges. « - Il sera de retour avant que tu ne te décides à partir. »

Sourire de d'idiot sarcastique content de sa blague nulle. Il va pour fermer la porte au nez et à la barbe de l'apprenti Avengers – il la ferme presque complètement avant de la rouvrir, dramatiquement, désespéremment, en grand cette fois.  Okay, Steve n'était pas parti faire son jogging de son propre chef, parce qu'il était trop occupé à essayer de faire ce qu'il pouvait. Bucky l'avait foutu dehors, besoin d'air. Ils avaient toujours vécu l'un sur l'autre, l'un avec l'autre, Steve en avait le souvenir – et Bucky en avait des bribes, aussi. Mais ils avaient changés, tous les deux.

C'était, s'il devait être honnête, ce qu'il aimait bien chez le Faucon, ce qu'il préférait chez lui - la seconde chose qu'il aimait bien chez Sam étant la possibilité d'avoir quelqu'un à ses côtés pour rouler des yeux, faire un facepalm, ou dire what the fuck à chaque fois que les Avengers et compagnie décidaient de recommencer leurs conneries de super-héros. Bucky se sentait un tout petit peu moins seul . Mais la première chose qu'il aimait bien chez Sam était son côté agaçant – il ne le prenait pas avec des pincettes.

Contrairement à Steve qui lui faisait le brâme du cerf à chaque fois que Bucky osait lui rappeler qu'il avait plus ou moins essayé de se suicider sous les pieds des Chitauris et qu'il avait fait une journée de coma, mais qui promenait ses yeux bleus de bébé, tristes comme ceux d'un chiot battu et mis dehors sous la pluie même ( surtout ) quand Bucky ne le regardait pas – ce n'était pas une maman poule pour autant, non mais.... Et le fait qu'il ne sache pas, plus comment se comporter vis à vis de Steve le rendait encore plus sur les nerfs – il avait déjà du mal, avant, mais maintenant ?
Il n'avait littéralement pas articulé un mot de la journée. Mais pour Sam ? Oh pour Sam il était prêt à faire une phrase longue de cinquante mots dont la moitié était une variante sur le thème va te faire foutre juste pour l'envoyer pâitre.  C'était peut-être Steve qui l'influençait, mais il ne pouvait littéralement pas s'empêcher de l'ouvrir face à Sam. Un fléau. Apparemment il était possible de lui taper sur les nerfs au point de le faire redevenir une véritable personne.

« - Mais si tu te bouges, tu peux peut-être arriver à la cuisine avant lui. »

Bucky soupire en parlant, roulant sa tête sur ses épaules, pour regarder le plafond. Comme s'il regrettait sa proposition. Il s'écarte du passage, tenant la porte d'une main, l'autre enfoncée dans sa poche et baissant la tête comme un pantin désarticulé. Comment ? Cela aurait été beaucoup plus aisé, civilisé et charmant de lui proposer d'entrer, d'attendre à l'intérieur et de lui demander pourquoi il était venu ? Un petit café et une grenade avec ça ?

© TITANIA
Revenir en haut Aller en bas

Admin
Admin
Admin
Messages : 54
Inscription : 01/08/2016
MessageSujet: Re: Buck - Sam 1/?   Dim 30 Oct - 18:44
 

Bucky | Sam
Mars 2016


Prévenir ? Comment ? Je connais pas


Never try to bullshit a bullshiter – tu parles que je vais essayer criait l’exaspération flagrante de Samuel Wilson, aka. Faucon aka. Censé être l’être responsable du petit groupe, le dad friend qui leur faisait manger des petits déjeuners équilibrés, leur passait un savon lorsqu’ils se jetaient plus de trois fois par semaine dans la gueule du loup et qui n’explosait pas de ce qui se passait dans son esprit simultanément de toutes les merdes que son sourire invitait à confier. Cruelle désillusion. Lorsque Steve lui avait parlé de Sam…  Il n’avait pas espéré ça. La part encore vivante de Bucky avait pensé que Rogers avait adopté un pigeon à l’aile froissée après s’être pris une bagnole – pour faire la paire avec l’ours mal léché et son lot de problèmes que Rogers avait ramené de Sibérie. Avait ricané intérieurement, bien qu’au fond de son cœur, que quelqu’un se soit occupé de Stevie pendant qu’il se salissait les mains jusqu’au coude comme un chien de meurtrier sans âme le réconfortait. Au pire, ce serait un vrai ange descendu des cieux, du genre avec du baume plein les mains, qui croirait toutes les inepties de Rogers comme quoi Barnes était innocent, un être humain et valait la peine.
James Buchanan Barnes, tu aurais du te douter que ça ne serait pas aussi facile lorsque Rogers était impliqué. Ses souvenirs étaient comme des fragments, mais même dans le cas de Margaret Carter, Steve ne s’entourait que d’un type assez limité de personne. Pour le supporter, il fallait avoir un minimum une grande gueule et du sarcasme dans la voix.  Est-ce que Sam savait, lorsqu’il avait commencé à faire mumuse avec le grand blond aux abdos de puppy ou Captain Fucking America que celui-ci allait autant le foutre dans la merde ?
« - Je ne suis pas aussi lent que tu l’imagines, Barnes, »Mignon d’y croire comment Bucky mentalement, écartant la voix neutre qui, dans le fin fond de son cerveau malade comptait les différences faiblesses et point stratégiques de l'anatomie et mode de combat de Wilson.

Il le laissa passer devant lui – parce que s’il croyait qu’il laisserait quelqu’un d’autre que Steve et Natasha dans son dos sans être brisé et reconditionné avant, il le prenait pour un prunier. Mais par respect, il gardait à la fois une certaine distance et restait un peu de côté – visible du coin de l’œil. C’était son boulot de sergent, de side-kick, de garde-steve, sa nature profonde qui sous les coups et les chocs hurlait et s’accrochait à s’en arracher les ongles – do no harm but take no shit. Be a good man. Protect. Kind. Même si apercevoir l’ombre d’un fantôme et le pas d’un assassin pouvait créer des frissons dans le dos de n’importe qui, bien plus que de ne pas le voir à temps du tout. Mais le pyjama et les cheveux gras devaientt compenser.

« - Je n’ai pas à imaginer, j’écoute juste Steve et c’est déjà en soi assez de torture, » répliqua Barnes d’un ton moqueur, raillerie qui montre les dents, ton négligent qui allait bien mal avec son attitude générale.

Une part de lui avait envie d’arrêter les frais, de redresser le tir. Parce que Sam était l’ami de Steve, et un type bien, meilleur que la plupart des gens qu’il avait côtoyé ce dernier demi-siècle, parce que Sam a ses propres difficultés – Bucky le savait, le sentait dans ses propres veines avec cet instinct propre à ceux qui ont trop souffert et reconnaissent la marque chez autrui. La douleur, les yeux caves, les sourires entraînés, la rigidité inconsciente, la distance.

Il avait été doux et essayant d’alléger les peines, faire de son mieux toute son existence : sous la serre de la Grande Depression, sous le feu nourrit des tranchées, sous la matraque et le fouet d’HYDRA, pas dans la solitude de la Sibérie où la seule personne à protéger aurait été lui. Pas maintenant, pas envers Sam. C’était plus fort que lui, sa bouche parlait et ressortait tout son sarcasme et ses réparties mordantes, de celles qui faisait fuir les tyrans, souder les Howling Commandos et appeler son meilleur ami par une insulte. Peut-être que ça l’aidait aussi ?
C’était devenu avec le temps presque un mécanisme de défense – au point où Bucky n’était jamais tout à fait certain de ne pas jouer un rôle. C’était plus facile ainsi – prétend que c’était une mission. Prétend que tu existes. Prétends que tu es un sale petit con avec un sourire sarcastique en coin et l’assurance chaloupée dans les pas. Parfois, James et Bucky coïncidaient, et s’était. Principalement, il se raccrochait aux branches et faisait semblant jusqu’à ce que ça devienne réel.

« - Tu as passé ta journée à faire ta tortue sous la couette, où t’as fait quelque chose d’utile ? » Barnes daigna émettre un grognement et un doigt d’honneur parfaitement mature à Sam alors qu’il continuait son propre chemin dans la cuisine. Le super-héros buvait, près du frigo, comme s’était chez lui et balançait avec un grand sourire des questions qui tapaient juste. C’était sa spécialité – une gueule d’agneau, de type avec qui on avait envie de boire des bières et de se confier sur l’attaque de panique qui vous a empêché de sortir ce matin et que vraiment, prendre une putain de douche ne vous ait pas venu à l’esprit depuis trois jours. Un type bien, un ami, un soutien, quelqu’un en qui on peut avoir confiance et chez qui on peut débarquer à n’importe quelle heure du jour et de la nuit pour de emmerdes qui vont de l’insomnie à renverser le gouvernement des Etats-Unis.

Ca, du moins, c’était le filtre plein d’amour et de petites fleurs de Rogers.
Je t’emmerde Wilson, sincèrement, le Soldat de l’Hiver. Il devrait lui faire livrer des fleurs carnivores avec un petit mot, tiens.

Bucky sembla l’ignorer et se dirigea, sans le regarder jusqu’à la machine à café. Le pas traînant sous son jogging un peu grand, avec un soupire derrière ses mèches de cheveux. En apparence, le geste machinal de quelqu’un qui vient de se réveiller, qui rejoint sa machine à café et qui l’a met en route sans y penser. Barnes y avait pensé, vraiment très consciemment. Lorsqu’il avait du inspirer profondément pour lui tourner le dos et mettre le doux ronronnement de machine en route. La colonne vertébrale tendue et fourmillant, ses réflexes prêt à se défendre et tous ses sens cherchant à le garder dans son champ de vision, à savoir ce qu’il faisait, où il était.

« - Tu es venu pour quelque chose d’utile, ou juste parce que tu te sentais seul et d’humeur à faire chier ? »

Bucky se servit lentement – sa main humaine ne tremblant pas, mais aux muscles saillants, tenant la partie carafe de la cafetière avec un peu trop de force. Cela lui faisait toujours aussi étrange de sentir le mug ( Stark Industrie )  se réchauffer sous sa prothèse et les dernières avancées de Tony.  Comme toujours, c’était un bon ancrage. Il reposa ensuite sagement la verseuse, encore à demi pleine de café, assez pour eux deux, mais ne servit pas Sam, ni le lui proposa.
Bucky se retourna et s’appuya contre le plan de travail. L’ancien Winter Soldier posa son regard d’acier sur Sam – analysant la situation, l’homme en face de lui sans cligner des yeux, froids et sans vie, dans un visage absolument doux et brisé. Après un temps, comme s’il avait pris un moment pour lire entre les lignes, il haussa légèrement les épaules et énonça tranquillement, une moue au-dessus de son café.

« - Tu as l’air presque aussi merdique que moi. Pas un bon modèle. »

Enfin, ça ça serait difficile puisqu’il ignorait ce à quoi il ressemblait – miroir brisé, miroir évité, mains en sang et psyché personnel en miettes. Ou aussi merdique Rogers le matin. Il … ne savait pas quoi faire de Wilson pour être honnête.


© TITANIA
Revenir en haut Aller en bas
https://elorinmer.forumactif.org
 

Buck - Sam 1/?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1


 Sujets similaires

-
» Buck - Wanda
» Buck - Johnny
» Buck - Natalia
» Buck - Campbell
» Buck - Wanda





Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Forum test :: RPS MER :: Rps Loki, Bucky, etc-