Messages : 478 Inscription : 11/08/2016 Localisation : Charlie Neil Bucky
Sujet: Loki - Noh Varr 1/? Ven 26 Aoû - 11:00
Spoiler:
Prononce pas le mot sang ici, ça va les exciter
♣ Statut du sujet : Privé ft. Madame Loki ♣ Date du rp : Présent : 16 Mars 2016 ♣ Météo & moment de la journée : Mi-journée, beau et chaud
Welcome to the Fabulous Las Vegas
« Las Vegas. Ville du jeu et de tous les péchés, nichée au cœur du désert du Mojave, le plus sec des quatre déserts du Nord des Etats-Unis. Tiens, tu savais qu’elle avait été fondée par les Mormons, en 1855 ? C’est assez drôle, quand on y pense. Surtout en voyant les mormons… »
Noh-Varr releva les yeux du guide touristique sur Las Vegas, qu’il avait déniché dans une librairie à Los Angeles. S’il avait souvent entendu parler de cette ville, que ce soit sur Earth-616 ou ailleurs, il ne s’y était encore jamais rendu en personne. C’est un manque qu’il allait pallier d’ici quelques minutes, à vrai dire. Ils étaient partis, avec « Madame Loki » alias Trixie à ce jour, pour retrouver une camarade bien connu de leur cher président et dieu Asgardien… Lorelei qui, disait-on, s’amusait à faire des hold-up à Las Vegas. Leur source ne semblait pas être totalement sûre, ou digne de confiance, mais si Loki avait décidé que cela valait la peine de faire le déplacement, alors cela devait en valoir la peine. Et Noh-Varr n’allait pas cracher sur un tel voyage, gratuit, rapide. Une petite téléportation non loin de la ville du jeu, et hop ! Dans une limousine, direction Las Vegas et le Monte Carlo Casino, où ils avaient également pris une chambre.
Le Kree avait reposé le guide dans la portière de la limousine. Il savait qu’il n’allait certainement jamais le revoir, mais il avait déjà eu le temps de le feuilleter maintes fois avant le jour du départ ; et puis, il entendant presque les « Tais-toi donc un peu » d’un Loki exaspéré par ses leçons d’histoire sur la ville. Il préféra porter son regard vert sur la route, et les grands hôtels qu’il voyait déjà se dessiner, avant de rehausser ses lunettes de soleil sur son nez. Las Vegas, bordel ! Ce n’était pas lui qui allait baver devant cette « Sin City », mais plutôt elle qui allait crier de le voir débarquer ici. Il était prêt, il était plus que prêt – il était toujours prêt. La musique résonnait déjà dans sa tête, en rythme. Ils n’étaient pas exactement là pour la détente, mais, eh ! Ils devaient en avoir l’air. Après tout, il était accompagné d’une magnifique jeune femme, aux cheveux aussi noirs que les siens étaient blanc. La seule chose qu’ils avaient plus ou moins en commun (hormis leur beauté irréelle) étaient leurs prunelles vertes. Si cela arrachait un sourire à Noh-Varr qui ne pourrait jamais sérieusement considérer Loki (ou Pixie) comme sa petite-amie, ou l’une de ses conquêtes, il devait bien avouer qu’ils faisaient la paire en matière de classe et d’élégance. Ils allaient détonner, mais ils étaient parfait pour cet endroit.
« Tu n’as jamais pensé à racheter Las Vegas, ou à y ouvrir un établissement, le plus beau, le plus grand ? » demanda-t-il avec un sourire en coin, tandis que son regard s’accrochait sur le Queen’s, le petit frère des établissements de Los Angeles et de feu New York.
Il s’attendait presque à ce que Loki lui réponde que si, et que c’était déjà le cas. Cela l’étonnerait à peine. Lorsqu’ils arrivèrent enfin au Monte Carlo, et qu’ils allèrent récupérer leur chambre, Noh-Varr s’amusa à passer un bras autour de la taille de la Dame qui l’accompagnait, avant de lui ouvrir galamment les portes. Une fois dans la chambre, il déposa ses quelques affaires dans un coin et se mis directement en maillot de bain ; la piscine l’appelait, en bas. Il pouvait presque l’attendre. Et les femmes aussi, il était persuadé que, pour peu, elles lui lanceraient leur haut de maillot de bain pour qu’il arrive plus vite. Et peut-être se faisait-il quelques films, aussi.
« Je vais faire un petit tour dans l’eau, en attendant ! Tu n’auras qu’à venir me chercher. »
Il ne laissa pas vraiment à Loki le temps de lui répondre, qu’il était déjà presque dehors. De toutes manière, le patron – la patronne, pardon, toute en forme et d’une élégance divine – aurait tôt fait de le rattraper et de le ramener illico presto dans la chambre s’il devait se changer et partir immédiatement. Pour le moment, tout dans le faste et l’excès, il venait de payer la tournée à quatre belles femmes qui étaient autour de lui dans le jacuzzi, tandis qu’il racontait ses exploits avec un sourire éclatant made in Noh-Varr…
❝ I've come, it's being fun but would you please disappear ?❞
- Trixie aka. The Goddess of Stories - - Marvel Boy aka. Noh-Varr -
« Las Vegas. Ville du jeu et de tous les péchés, nichée au cœur du désert du Mojave, le plus sec des quatre déserts du Nord des Etats-Unis. Tiens, tu savais qu’elle avait été fondée par les Mormons, en 1855 ? C’est assez drôle, quand on y pense. Surtout en voyant les mormons… » Dans la limousine qui traversait l'effervescence scintillante de Las Vegas, il y avait une femme qui semblait observer l'extérieur de la vitre teintée, le coude appuyée sur la portière et un air d'ennui profond sur le visage. Vraiment, une limousine, un jeune homme à ses côtés, les lumières scintillantes qui illuminaient de leurs couleurs criardes de Las Vegas ... ? Et rien, pas de couinement et de remerciements massifs se soldant par sa reconnaissance en nature et beaucoup d'alcool ? Cette femme était bien difficile – foutrequeue que Loki était difficile.
Une longue chevelure noire, rejetée en arrière, un front haut, des pommettes saillantes et des jambes interminables dont les talons noirs vernis étaient nonchalamment ( ou plutôt “de manière” définitivement propriétaire et n'appelant strictement aucune réplique ) posés sur le siège en face d'elle dans la limo. Un sourire étira légèrement le coin de sa lèvre ourlée d'un rouge à lèvres couleur de sang en écoutant Noh-Varr lire le guide touristique. Captain Marvel v.2 excité comme un gamin à l'idée de visiter Las Vegas – une chance que sur le terrain le Kree était en général fidèle à sa réputation – tapageur et suffisant, mais diablement efficace. Son côté exhubérant ressortait depuis que le président avait décidé de l'entraîner dans cette mission officieuse - et Loki n'avait aucun doute que s'ils avaient du prendre l'avion jusqu'à Las Vegas, un Avengers II aurait été porté disparu en vol. Que Frigga bénisse la téléportation.
Loki eut un petit rire tout à fait honnête et sincère – il y avait là une ironie que le déesse des histoires appréciait, dont elle aurait pu elle-même filer la trame si elle avait eu le temps de s'amuser. Les Mormons. Disons qu'aux yeux de la déesse du chaos, 3 mariages, quelques maîtresses, trop peu d'amants et 7 enfants, certaines bizarreries des mortels dépassaient l'entendement et ce qu'une éducation asgardienne lui avait appris Et il était censé être le tordu de l'affaire. Malgré son amusement relatif, Loki fit la moue sans cesser d'observer les mortels déjà à moitié ivres de péché derrière la vitre.
«-Vraiment ?»
Sur un ton chez qui, certaines personnes dotées de tact et diplomatie, pouvait résonner comme un "tais-toi un peu crétin". Mais qu'elle ne prononce pas ces mots précis était déjà quelque chose non ? Loki s'étira comme un chat satisfait sur le siège de la limousine, se laissant glisser en position allongée sur le cuir. Un instant plus tard, la porte s'ouvrait sur un chauffeur, un tapis rouge et des portes vitrées tenues par des esclaves en costume de singes. Monte Carlo, Las Vegas.
L'un des plus grands casino et hôtels du monde, luxueux, remplis d'abrutis à moitié ivres d'alcools et à moitié ivres de sexe, dont l'argent brûlait les doigts autant que le désir de s'auto-détruire. Où une chambre coûtait plus cher qu'un rein au marché noir et dont la majorité des millionnaires étaient en faveur de l'esclavage moderne, la prostitution quant ils ne participaient pas activement à la guerre et l'extermination d'une minorité ou deux. Le lieu de chasse parfait pour Lorelei et Loki était presque certc faine de l'apercevoir telle une reine sanguinaire, hésitant entre se moquer des hommes qui l'entouraient, profiter de l'argent ou se sauver sans un égard. Elle n'était peut-être pas là, et même si elle l'était, il était loin d'être certain qu'elle ne l'entourloupe pas.
La déesse du chaos coula son regard d'un vert émeraude presque iridescent sur le hall de l'hôtel. Propriétaire. Félin. Tyrannique. Le costume masculin et noir sur noir, à peine plus sombre que les boucles qui tombaient sur sa poitrine ou ses talons en fausse peau de serpent, qu'elle portait la faisait d'autant plus ressortir parmi la clientèle. Une silhouette de chaos couleur d'émeraude noire, la pâleur de leur peau et de la chevelure de Noh-Varr attirait les regards, dont la déesse se nourrissait. Couple esthétiquement plaisant, songea Loki en se laissant guider dans l'hôtel réfléchissant distraitement à son plan alors que Noh-Varr passait son bras autour de sa taille.
« Tu n’as jamais pensé à racheter Las Vegas, ou à y ouvrir un établissement, le plus beau, le plus grand ? »Loki roula légèrement des yeux derrière ses lunettes de soleil dont les petits diamants brillaient sournoisement sous les lumières vives. T'es chou, gamin. Elle passa son bras autour de l'épaule du soi-disant Avenger – ils auraient pu ressembler à un couple attachant, glamour, décidémment sexy, et ce geste aurait du passer pour langoureux. Si, bien évidemment, Noh-Varr avait pu envisager un instant de la séduire de manière sérieuse ( être désirée et adulée étaient deux choses que la déesse adorait profondément. Supporter les mâles et être draguées la révulsait cependant au plus au point ) .. il ne serait ni là, ni dans son équipe. Etrange comme les humains conçoivent le monde de façon genrée, n'est-ce pas ? Loki en jouait, et sa lassitude à l'idée d'endosser une image masculine mêlé à son besoin d'être accompagnée par ce que les mortels clamaient être le sexe fort l'avait fait emporter Noh-Varr avec lui. Son entourage était devenu diablement féminin – et les deux mots avaient leur importance – depuis son exil.
« - Les papiers ont été signés pour un Burlesque. New York a compliqué les choses.»
Sous une autre identitée que celle de Liesmith, mais Loki ne le précisa pas. La principale faiblesse de Noh-Varr était celle qu'il exploitait le plus à son profit, mais aussi celle qui risquait de mettre à mal leur « partenariat ». N'empêche – Loki haïssait l'échec ou pire, reporter ses projets pour de simples contingences comme l'évacuation d'une ville de milions d'habitants
« Je vais faire un petit tour dans l’eau, en attendant ! Tu n’auras qu’à venir me chercher. » Crève. Cause toujours. Plutôt mourir. Loki arqua à peine un sourcil en le voyant ressortir de la chambre comme une fusée - son sourire était tout aussi bénévolent que dégouté – dichotomie parfaitement possible pour un dieu à deux face.
« - Non. »
Elle n'avait pas besoin de lui – il y avait une relative longue liste de châtiments que Loki était prêt à endurer avant d'avouer avoir besoin de quiconque, mais cela pouvait. Peut-être. Sous des circonstances extrêmement spéciales se rapprochant à vitesse grand v, arriver. Pas présentement. La déesse avait besoin de compagnie et par Odin, comme ce constat lui faisait grincer des dents alors que son reflet, mi-féminin, mi-masculin se projetait, concentré et tendu dans les vastes baies vitrées de la suite. Elle fit jouer les muscles de son cou, pensive. En contre-bas, la piscine, les cris, les lumières.
Qui d'autre aurait-elle pu amener ? Loki se réservait le droit d'en vouloir à Amora pendant encore plusieurs mois. Il lui pardonnerait – au bout du compte. Une amitié entre deux déesses dans leur genre ne pouvait tenir autant de siècles et de trahison sans minimum de « pardon », bien que ce mot leur soit profondément étranger. Il finirait par oublier, par éteindre l'envie incandescente d'arracher sa trachée et de coudre ses damnées lèvres avec ses cordes vocales. Chaque chose en son temps et Loki frissonna, secoué par une pulsion de sang, l'envie de semer le chaos et la destruction. D'obtenir une revenge qu'il ne méritait plus. Les gemmes avaient beau être à des kilomètres de là, l'une d'elle continuait à dévorer son âme, anéantir ses chances d'happy ending. Lorelei ne sortirait pas avant que le soleil ne soit couché, Loki la connaissait assez pour parier sur ça. Elle était comme elle – à se nourrir du chaos, des ombres et des bas instincts. Ou à avoir un cœur trop laid pour paraître en plein jour, sous un ciel d'été.
A qui penses tu ? A toi, c'est toi le monstre. Une voix qui susurrait dans son crâne, écho de son reflet contre le miroir qu'il avait envie de briser – l'une des raisons pour lesquelles il se présentait de plus en plus comme femme ces temps-ci. Il haïssait son reflet et la lueur qui pourrissait dans le fond de ses yeux verts. La déesse tritura sa paume, et inspira profondément – elle se sentait détachée de tout, des cris qu'elle entendait au dehors des rires qu'elle percevait. Quelque chose était brisé e en lui, l'avait toujours été – mais elle était la déesse des apparences et des paillettes The show must go on.
Le costume d'homme coupé sur la taille fine de Trixie retomba sur le lit, comme une peau dont on se lasse. Loki passa à la place une robe, noire, au décolleté vertigineux, scintillante, aussi sombre que sa chevelure. Ou que son âme – si vous vouliez être poètes. Avant de rejoindre le bar et le prometteur qui avait été chargé du Burlesque junior, plus d'un an auparavant.
« - Tu ne viens pas boire un verre ? » Loki releva la tête vers l'inconnu qui lui avait adressé la parole. Agacée. Enragée. Avec une lueur mauvaise dans le regard et un sourire qui montrait les dents, exaspéré alors qu'elle tançait, comme si elle parlait à un petit enfant bien stupide . Ou plutôt une fourmi impudente, Loki appréciait les enfants.
« Cela ne va pas arriver. Va plutôt renverser ton verre sur ce malabar là haut. »
Un ongle verni de nois, seule tâche de mauvais goût dans la tenue de la femme fatale assise sur l'un des canapés du bar – ça, et son habitude de s'asseoir comme les hommes sans gênes, jambes écartées. Indigne d'une lady, dédain d'une déesse, dévoilant ses jambes parfaite. Dans son geste, elle aperçut son acolyte du jour, enfin revenu de la piscine, et haussa le ton, impérieuse, sa voix presque grave traversant la salle.
« - Noh-Varr ! »
Loki se retourna vers son vis à vis original, le temps que le Kree la rejoigne - la tête légèrement penchée sur le côté, interrogative sans le discret et fin sourire qui ornait ses lèvres et l'irréelle immobilité, indifférence de ses pupilles, comme celles d'un serpent. L'homme assis à côté d'elle finissait de rassembler ses papiers et acquiesçait poliment sa sortie :
« - Nous lancerons la démolition du Superbe, et commencerons la construction de votre bâtiment dans la semaine, madame. »
« - Demain. » corrigea Loki tout en continuant du même ton badin envers Noh-Varr, mais sans le regarder encore. « Brillant, fais moi attendre en draguant à droite à gauche. Ne bois pas ça. »
Elle plaça sa main sur le dessus de son verre de whisky presque vide, à côté du cocktail compliqué avec citron et parasol que l’entrepreneur lui avait apporté. Elle aimait bien le parasol. Une manière de l’envoyer chercher un nouveau verre. Ou de signifier qu’elle ne le voulait pas mort, puisqu’elle avait, comme souvent, glissé par jeu et orgueil asgardien, du poison dans son véritable verre. Du whisky hors de prix, comme toujours.