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Sujet: Buck - Tasha | 2020 Mer 10 Mar - 18:03
Elorin
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Sujet: Re: Buck - Tasha | 2020 Mer 10 Mar - 18:03
A million shards of glass that haunt us from our past
Statut du sujet : Privé ft. Buckynours Date du rp : Présent. Météo & moment de la journée : Il est un peu plus d'une heure du matin. Il fait nuit, le ciel est dégagé. Autre : On est à Chicago, Illinois.
A million shards of glass that haunt us from our past
I'm prepared for this, I never shoot to miss. But I feel like a storm is coming. If I risk it all, could you break my fall?
La nuit est tombée depuis longtemps lorsque Natasha retrouve enfin sa trace. Là, au dernier étage d’une tour vide. Elle pousse un soupir et repense à l’investigation qui l’a amenée jusqu’ici. Il lui a d’abord fallu affronter la frustration d’apprendre les disparitions de politiciens, toutes plus mystérieuses les unes que les autres. Il est clair qu’HYDRA fait le ménage parmi ses opposants à tous les niveaux possibles. Il a donc fallu que Natasha dresse elle aussi la liste des personnes qui pourraient représenter un obstacle à l’ascension de l’organisation, et assurer ensuite une surveillance permanente de ces potentielles victimes. A plusieurs reprises elle a foiré, mais ces échecs lui ont permis d’apprendre. HYDRA aurait dû la tuer, parce qu’elle connaît les deux facettes de leur Soldat. Il lui a fallu du temps mais elle a fini par trouver celui qui sera la prochaine victime : Philip Winchester, un des sénateurs qui posent problème. Une bonne semaine de surveillance lui a été nécessaire avant de trouver James. Winchester possède un penthouse à Chicago. Un endroit sans témoins, composé de baies vitrées qui offrent une cible sur un plateau quand on est le meilleur sniper du monde… Une ville dans laquelle l’hydre ne s’est pas encore fait remarquer. Il a prévu d’y passer quelques jours, c’est pourquoi Natasha s’est envolée pour l’Illinois pour suivre le sénateur. Sans être cent pour cent certaine que ce soit la bonne décision. Quoi de plus banal…
A peine ses maigres bagages posés, le penthouse repéré, la russe a tenté de trouver d’où le Soldat pourrait accomplir sa macabre mission. Elle a arrêté son périmètre à 1 km à vol d’oiseau autour du lieu-cible. Barnes est capable de faire mieux, mais au-delà les obstacles seraient trop nombreux. Du moins elle l’espère. Posée elle aussi sur un perchoir stratégique elle attend que la nuit tombe, à l’affût du moindre mouvement qui pourrait lui indiquer si oui ou non elle est sur la bonne piste. Elle commence à désespérer en constatant que son protégé se balade depuis trop longtemps chez lui sans se retrouver sous la menace d’un canon. A une heure du matin passée, la rouquine songe à laisser tomber cette piste. C’est ridicule après tout, traverser le pays pour suivre un fantôme intraçable. Elle croyait le connaître, et pouvoir appliquer à la lettre ses méthodes pour le retrouver. Tout ça en laissant Mindy à Los Angeles. Quelle conne. Elle s’est trop laissé aveugler par l’espoir de retrouver James. Elle s’apprête à s’insulter copieusement quand du mouvement attire son regard dans ses jumelles à vision nocturne. Il est là, préparant son matériel. Perçant déjà un trou dans le verre de la fenêtre. Etre à l’intérieur le rend moins visible que sur le toit. Les jeux de lumière de l’extérieur sur le verre sont un parfait camouflage. Un mince sourire anime le visage de la russe. Je te tiens. Espérons que ça soit plus glorieux que ça ne l’était la dernière fois qu’ils se sont vus, dans ce foutu train… Il a semblé se souvenir d’elle ce jour-là. Est-ce toujours le cas ?
Une angoisse trop familière tord ses tripes tandis qu’elle se faufile, ombre parmi les ombres, jusqu’au building où, elle l’espère, elle pourra lui parler – sans y rester. Elle imagine déjà ; une balle venant se loger dans son crâne avant qu’elle n’ait eu la chance de dire quoi que ce soit. Sa main de métal se refermant sur son cou avant de détailler son visage et de la reconnaître. Leurs deux carcasses assises à même le sol tandis qu’elle essaye par tous les moyens de raviver des souvenirs trop souvent effacés. Ses excuses lamentables pour sa faiblesse et pour ne pas avoir réussi à le protéger. Pénétrer dans le bâtiment est un jeu d’enfant. Elle passe au travers des systèmes de sécurité déjà déjoués par James, qui s’est aussi visiblement occupé des gardiens de nuit, puisqu’elle n’en croise aucun. Elle grimpe les étages par les escaliers, prudente. Elle sait que les trois derniers ne sont pas occupés, qu’il n’y a que des bureaux dans le reste du bâtiment. Elle pourrait essayer d’arriver derrière lui. Mais le menacer n’aura aucun effet. A moins de le tuer, il tirera avant de s’occuper d’elle. La mission avant tout. Alors elle opte pour une solution plus périlleuse, plus agaçante pour lui aussi. Mais elle pourra combiner effet de surprise et sauvetage de Winchester. Natasha rejoint le toit sans difficulté. Elle aimerait avoir plus de temps pour réfléchir à ce qui pourrait se passer avec le mercenaire qui se trouve quelques mètres en dessous d’elle. Mais au lieu de ça elle inspire profondément et s’élance. Comme un vieux réflexe automatique, elle tend la main vers le bord du toit une fois dans le vide et son grappin sort de son bracelet pour s’ancrer dans le béton. Il a eu le temps de la voir, mais il n’aura pas le temps de tirer. Ni de s’enfuir. Ses pieds percutent la fenêtre qui cède ainsi que le fusil qui vole un peu plus loin. Natasha atterrit tant bien que mal dans un tourbillon d’éclats de verre derrière le Soldat. L’endroit ressemble à une sorte de bar lounge en travaux, voire abandonné. Quelques banquettes poussiéreuses sont repoussées contre les murs ; de l’autre côté, un comptoir qui contient encore quelques bouteilles – une arme supplémentaire si ils en viennent aux mains ? – et des fils à nus sortent des cloisons et du plafond qui manquent cruellement d’un bon coup de peinture. C’est tout ce que Natasha a le temps de voir dans l’immense pièce éclairée par les seules lumières de la ville. Elle se concentre sur le Soldat de l’Hiver, le souffle court moins à cause de l’effort qu’elle vient de fournir que de l’appréhension qu’elle ressent. Tout pourrait se terminer ce soir. Elle ne lève pas son glock vers lui, simplement son poignet. Pourtant elle recherche un endroit à blesser pour le ralentir s’il le faut. C’est peut-être stupide. Mais elle ne vaut pas mieux ceux qui tirent les ficelles de leur pantin si elle le menace de son arme. Elle ne veut pas mais elle y sera bien obligée pour se défendre ou l’empêcher de partir. Et elle est prête à le faire. Elle ne se montre pourtant pas si menaçante. Ugh, merci Steve pour lui avoir appris à être trop gentille. « James. » dit-elle d’une voix enrouée par l’appréhension. Natasha prie pour qu’ils n’aient pas touché à son cerveau depuis la dernière fois. Mon Dieu, comme tout serait plus simple.
nightgaunt
Elorin
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Sujet: Re: Buck - Tasha | 2020 Mer 10 Mar - 18:03
Mindy&Bucky
A million shards of glass that haunt us from our past
Tu ignores son nom. Tu ignores ce qu'il fait dans la vie. Tu ignores pourquoi il va mourir. Tu ignores s'il a une famille, des amis. Tu sais quand il va mourir et tu sais ce qu'il fera juste avant de mourir : en peignoir, il se prépare un thé. Il a la tête légèrement penchée, pour faire monter et descendre le sachet dans la tasse. Cela entraîne un léger mouvement de tout son corps, qui retarde ton tir. Tu pourrais tirer maintenant, évidemment et en théorie le tuer sur le coup, ou de la perte de sang. Mais le tir risquerait de ne pas être parfait. Il doit le tuer sur le coup sans un son, une balle en pleine tête. Comme les autres avant lui, le Baron y tient. Tu ignores tout de lui et tu le vois déambuler dans l'appartement, vulnérable, tandis que tu mets en place ton fusil, que tu t'installes ventre à terre. Les gestes sont méthodiques, d'un calme absolu. Tu n'es pas pressé. Tu sais qu'il ne se mettra pas au lit avnat une bonne heure. Tu sais ce que tu fais. Personne ne viendra avant une bonne heure. Les caméras sont en boucle. Les gardiens neutralisés. Tu as ôté tes lunettes, dévoilant le maquillage sombre qui matifie tes yeux suffisamment pour ne pas te dévoiler à chaque reflet et lumière.
Tu attends.
Mais à la fraction de seconde où le tir s'apprête à partir, tu la vois fondre sur toi, sortie de nulle part. Le tir ne part pas dans le vide, alertant tout le quartier de votre présence. C'est tout ce que tes réflexes ont le temps de faire - le fusil glisse, tournoie au sol dans un atrocement crissement de métal, les éclats de verre retombent autour de vous. Tu roules sur le côté pour l'éviter - tu pivotes et te redresse sur un genou. La ville projette de longues ombres autour de vous. Très brièvement, ta tête se meut de gauche à droite. Non. Tu as une mission et aucune chance de ne pas la mettre en place. L'homme doit mourir ce soir. «- Natalia. » Il faut récupérer ton fusil - à cette distance, aucune de tes autres armes ne sera suffisante, et tu ne peux pas te permettre de tirer un coup de feu. Elle n'ont plus - tu connais pertinamment l'arme à son poignet. Silencieuse, douloureuse, incapacitante : elle ne fera que te ralentir, mais le choix est logique à tes yeux. Pourquoi est-ce que tu sens ton pouls s'accélérer ? «- Encore. » Elle s'est déjà dressée face à toi, lors d'une de tes missions précédentes. Tes os se sont resoudés depuis, mais tu sais ce que dira le Baron. La mission seule compte. Mais ensuite il faudra l'éliminer. De toute façon, tu n'as pas le choix : il te faut la neutraliser avant de pouvoir compléter ta mission. Tu expires lourdement, marque d'humanité dans la machine. Pourtant le changement, subtile, se fait simultanément - tu vas au contact.
Rapide, fluide, inarrétable. Tu esquives son attaque, tu sais les dommages qu'elle cause. Tu l'as entraîné toi-même : tu as cette certitude, ces réflexes au fond de toi, sans savoir pourquoi. Tu attrapes son poignet, tes doigts métalliques se referment avec la précision d'une pince de métal sur son arme - et injectes immédiatement ton propre coup de jus, courant d'électricité qui émane de ton bras pour chercher à court-circuit l'arme. Si elle essaie de neutraliser ton bras, elle irsque de se retrouver avec ue menotte au poignet au bout du quel il y a un homme, homme dont la main libre va pour sa gorge. Tu n'as pas peur de te recevoir ton propre coup de jus, ni ses coups alors que tu tiens tout proche d'elles. Tu baisses les yeux vers elle, vos visages tout proches, vos poitrines tout proches, ton gilet pare-balles et ton souffle contrôlé qui déplace à peine ses cheveux incendiaires, une impression de déjà-vu, décalée.