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Stucky

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Elorin
Elorin
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Localisation : Charlie Neil Bucky
MessageSujet: Stucky   Mer 27 Jan - 11:50
'Cause i'm with you, until the end of the line.
Statut du sujet :Privé ft. Bucky
Date du rp : Flashback, Juillet 2017.
Météo & moment de la journée : Il est dix heures du soir. Le ciel est voilé et s'assombrit et il fait lourd :stache: ...
Autre : Direction la planque de Barnes.




'til the end of the line
Bucky & Steve

« Listen, ain't no mountain high, ain't no valley low, ain't no river wide enough. If you need me call me no matter where you are, no matter how far don't worry, just call my name I'll be there in a hurry. You don't have to worry. »
Il avait suffit d'un appel de quelque secondes. Quelque mots. Rien de plus, rien de moins. Il était tard mais il n'y avait pas d'heure pour ces choses là, à ses yeux. Un appel le temps d'une adresse soufflée et Steve avait remis ses chaussures, il avait enfilé sa veste et était parti à l'adresse qu'on lui avait indiqué. L'avantage d'une mémoire eidétique ? Pas besoin de noter ça, ce qui signifiait ; aucune preuve. Il ne laisserait cette occasion à personne, il allait de soi.

Prendre sa voiture. Vérifier plusieurs fois qu'il n'était pas suivi. Vérifier plusieurs fois qu'il n'y avait pas de gps - il en devenait parfois un peu paranoïaque il est vrai mais il valait être trop sûr que pas assez. Combien de fois seulement avait-il retrouvé des puces ? Peut-être devrait-il songer à demander un brouilleur à Stark.

Se garer à trois kilomètres du-dit lieu pour l'instant n'était pas pratique non plus. Faire quelque détours, s'assurer de ne pas être suivi, avoir l'impression d'en faire trop puis se dire qu'il était tranquille. Se cacher sous une casquette et un gilet avec un col un poil remonté lui donnait presque l'impression d'être un dealer. Sortir de nuit était utile pour ça, au moins. Se cacher. Ou faire en sorte que ceux pouvant le reconnaître voient leur tâche se compliquer. Il ne savait plus pourquoi il se montrait si paranoïaque et précautionneux. Un cadeau de Fury, probablement. Ou de ces dernières années, folles.

Curieusement, son coeur battait à un drôle de rythme. Il allait pouvoir revoir son meilleur ami et depuis combien de temps n'avait-il pas eu ce luxe ? C'était se retrouver enfin, retrouver une partie de soi-même, une grande partie. Alors il avait hâte en toquant à cette porte, qu'elle s'ouvre.
(c) DΛNDELION
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Elorin
Elorin
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Localisation : Charlie Neil Bucky
MessageSujet: Re: Stucky   Mer 27 Jan - 11:50
Till the end of the line


Tu te souviens d'une époque où il n’y avait jamais à dire fais comme chez toi à Steve. Ou chez toi c’était chez lui et où les t-shirt trois fois trop grands pour lui et trop petits pour toi se retrouvaient sous le canapé et ou tu récupéres la clef sous la brique toi-même parce qu’il a pissait du sang par le nez. Tu te souviens mal d’une époque où vous arriviez à avoir un capharnaüm dans les petites pièces mal foutues avec les trois fois rien que vous aviez. Tu n'oses rien déplacer de la vie quotidienne et des crises qui s'enchaînent et les pancakes sucrés de larmes, ou les armes cachées dans chaque interstices et pourtant cette maison où jamais un coup de feu ou un mot plus haut que les autres ne résonne. Depuis que la dizaine de mots est passée par tes lèvres, sans explication aucune du lieu désigné, de qui appelait, et que tu as raccroché avec t’entendre la tonalité sourde et vide, tu fais le tour du salon. Tu comptes les armes et les angles morts, comme une ritournelle d’enfants. Tu ne fais pas le ménage ni ne range pour ton invité ; pas question de cacher les barres de chocolat qui trônent sur le frigo, le tas impressionnant du linge sale de désintoxication mouillé de la sueur d’une gamine, ni le « I am grumpy » que formaient les magnets sur le frigo ou le vieux chiffon plein d’huile de bécane et de graisse à revolver qui traîne entre deux coussins du canapé. Non tu ne nettoies rien pour Steve, même si la salle de bain sent la javel et est trop propre. Vous devez partir. L’urgence ressurgit par moment, et te crispe, puis elle passe, puis les hurlements de Mindy assourdis par les boîtes à œufs collés aux murs de la prétendue chambre d’enfant te renvoient en enfer et électrisent ton dos. Tu as connu des mois de torture qui passaient plus vite.

L’appartement n’est pas très grand, mais il a deux chambres et les murs ne sont pas trop fins et il n’y a qu’une trace d’humidité par pièce. C’est mieux que les deux premières planques du mois. A tes yeux c’est le grand luxe, le matelas est posé sur un sommier, à vos yeux c’est sécurisé. Fenêtre qui permet de surveiller sans offrir trop d’ouverture à un sniper et auxquelles on peut ne pas tourner le dos dans la journée. Verrous multiples. Pallier avec une planche qui grince. Tu portes la main à ton arme lorsque tu vas ouvrir la porte et vifs, tes yeux remontent jusqu’à la casquette, et le col relevé, et l’allure trop large d’épaules difficiles à camoufler.  « - Steve. » Notes tu tranquillement, observant impassible ton meilleur ami qui sans une question est là. Tu dois le faire entrer, ou le serrer dans tes bras. Tu dois faire quelque chose en tous cas, mais cela a du mal à tilter dans ton esprit alors que tu le regardes, incertain. A la place : « - Une casquette. » tu remarques avec un sourire en coin, et tu hoches la tête comme si tu approuvais ce choix étrange. Pas vraiment. Tu hoches la tête un peu trop longuement, te passe la langue sur ta lèvre inférieure. « -Sans uniforme. »

Même Natasha. Cela ne fait qu’un mois que vous vous cogniez dans les murs, qu’un mois qu’on la sortie de sa torture et que tu as renoué avec elle. Un mois que Mindy, vous ne savez pas trop quoi en faire à part la tenir lorsque cela ne va pas. Un mois sans parler à Steve autrement que quelques échanges téléphoniques, et une vidéo Skype où tu t’es mordu la lèvre jusqu’au sang pour ne pas faire de remarques sur son état, et où il a eu la grâce de ne pas faire de commentaires de connard sur tes yeux caves et la pâleur de ta peau et le gras de tes cheveux. Tu aurais vraiment dû être aide-soignant, entre les trois clampins de ta vie et leurs velléités à crever sous tes yeux. Oh, et Hydra. Un mois depuis que tu n’as pas pu tuer aucun de tes persécuteurs et que tu as repris du service, armes à la main. Le magazine que tu étais encore en train de recharger avant d’appeler traîne sur la table basse, avec un mug encore à demi rempli de café et de vodka, et le petit saut de balles achetés en toute légalité avec un permis de conduire au nom de Ethan Fuller. « - Get the fuck inside. » Tu murmures. Le merci ne passe pas tes lèvres, mais passe par tes yeux qui brillent un instant d’un éclat perdu dans la neige, et tu poses ta main sur son épaule lorsqu’il entre, sans le lâcher quand de ton autre main, sans regarder, tu fermes les trois verrous derrière vous. Tu serres un peu trop fort. C’est dur de le lâcher après tout ça.


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Elorin
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MessageSujet: Re: Stucky   Mer 27 Jan - 11:50

'til the end of the line
Bucky & Steve

« Listen, ain't no mountain high, ain't no valley low, ain't no river wide enough. If you need me call me no matter where you are, no matter how far don't worry, just call my name I'll be there in a hurry. You don't have to worry. »
S'il se mettait à creuser, Steve dirait qu'il n'avait pas passé un véritable moment en tête-à-tête avec son meilleur ami depuis 1939, à quelque détails près. Dès que Bucky était parti en guerre, tout avait été bouleversé dans leur vies et même lorsque Steve avait rejoint le front, cela n'avait pas été pareil et cela n'aurait pu l'être à aucun moment. Chaque moment avait été unique à la guerre et c'était principalement parce qu'ils savaient que chaque pas pouvait être le dernier, que bouffée d'air la dernière. Parce qu'ils étaient entourés de compagnons d'infortune, parce qu'il y avait toujours quelque chose à faire, autre que poser son cul sur un fauteuil et parler du beau temps. Parce que dès que Bucky avait rejoint le front, tout s'était arrêté. La normalité, les habitudes et depuis, ils ne s'étaient pas retrouvés réellement. Pourtant, pour Steve, même si cela faisait 79 années qu'ils ne s'étaient pas réellement retrouvés, son amitié était exactement la même, il hissait toujours Bucky au sommet. Sa mémoire eidétique n'y était pas pour rien non plus, lui rappelant comme si c'était hier chaque moment passé, lui rappelant tant les images, que les conversations que les sensations. Les événements passés depuis son réveil et les retrouvailles avec Bucky n'avaient rien changés non plus, quand bien même Bucky était un peu cassé - et encore, un peu était bien gentil. Bucky restait Bucky et si Bucky lui demandait de venir, il accourrait comme il l'aurait fait en 1939, à la différence que cette fois, il ne s'essoufflerait pas. A la différence que cette fois c'était Steve qui aidait Bucky, la guerre avait aussi changé ça. Un passé commun où Bucky était toujours présent qu'importe les maladies que Steve accumulait, toujours la main tendue. C'était une manière de le lui rendre.

Même s'il fallait marcher sur trois kilomètres alors qu'il avait une voiture, même s'il passait par des ruelles qu'il n'avait encore jamais découvert et ce pour éviter d'être suivi ou l'entendre distinctement si c'était le cas. Il n'avait pas posé de questions, si Bucky l'appelait pour venir à cette heure-ci dans ce lieu qu'il voulait garder secret, ce n'était pas pour rien. Il avait analysé le pourquoi du comment le long du trajet, avait surtout eu tout le temps pour ça. La porte finissait par s'ouvrir. Steve. Un sourire étirait ses lèvres. Pour une fois qu'ils pouvaient se voir dans des circonstances relativement normales et non en mission ou en fuite. Une casquette. En effet. Steve avait lui aussi tout le temps pour jauger Bucky. Cheveux, yeux, creux de ses joues, posture, façon de se mouvoir. Il voyait le brin de paranoïa, voyait aussi la fatigue tirer ses traits. Analyse qu'il gardait pour lui, Bucky était un assez grand garçon pour se regarder dans un miroir et savoir à quoi il ressemblait comme il était le seul maître de son destin désormais, du moins l'espérait-il pour lui. Il ne se demandait pas si Bucky allait lui claquer dans les pattes et à quel moment, il se demandait juste s'il avait pris le temps de dormir tout en ayant la réponse sans avoir à la poser. Capacité d'analyse qui l'aidait mais aussi le fait de connaître Bucky et avoir eu tout le loisir de réapprendre à le connaître, le peu de fois qu'ils ont pu se revoir. Avoir l'occasion de l'analyser et se repasser chaque moment pour savoir ce qu'il se passait ou pouvait se passer.

Un autre sourire qui étirait ses lèvres quand il l'invitait à rentrer. Des retrouvailles un peu timide, peut-être mais des retrouvailles tout de même, Bucky qui osait le contact avec sa main sur son épaule alors qu'il entrait, il le laissait fermer à clé derrière lui, sans regarder, son ouï suffisant. Il inspectait les lieux. Sentait l'odeur de sueur et de crasse, avec, curieusement, une odeur de javel dans le fond. Il se contentait d'attendre que Bucky ait fermé les portes pour glisser un bras autour de lui et lui tapoter le dos, comme il leur arrivait parfois. Sauf que cela leur arrivait pour les au revoir et honnêtement, Steve en avait assez des au revoir. Il saturait des au revoir. Rompre cette habitude qu'ils avaient pris sans s'en rendre compte en le faisant pour le saluer, une brève accolade qui pourtant voulait tout dire, surtout pour Steve qui avait l'habitude, de par son éducation, d'éviter tout contact physique à moins d'obligation sociale comme une salutation et encore s'il pouvait s'en passer, il s'en passait. Alors il tapotait son dos, le frottait brièvement pour le relâcher ensuite. Difficile à faire mais il le faisait tout de même, combien d'années déjà ? 79. Et ce moment ne serait pas véritablement un tête à tête s'il jugeait les vêtements féminins qu'il voyait lorsqu'il regardait la pièce principale.

Dis moi tout.

A quoi bon demander s'il allait bien alors que la réponse était déjà clair et aurait pu sous-entendre à Bucky qu'il voyait qu'il n'allait pas si bien que ça ? Evidemment qu'il le voyait et la réponse était tout aussi évidente. Autant passer directement aux révélations. La suggestion de Steve était, d'ailleurs, extrêmement vaste. Dis moi pourquoi je suis là, dis moi pourquoi tu es là, dis moi si ça va si tu as envie de m'en parler. Bref. Une sacrée perche tendue, des réponses multiples, Bucky qui n'avait qu'à répondre par la réponse idéale pour lui. Se disant aussi que Bucky devrait savoir que s'il avait besoin de parler, Steve était là, c'était de ces choses dont il était sûr qu'ils n'avaient pas à se dire tant c'était évident. Aussi, après l'inspection de la pièce, son regard ne pouvait se reposer que sur Bucky. Un vrai plaisir de le revoir mais un pincement au coeur sur ce qu'il pourrait se passer et pourquoi ils n'avaient pas pu faire ça plus tôt.
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Elorin
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MessageSujet: Re: Stucky   Mer 27 Jan - 11:50
Till the end of the line


Les verrous cliquettent dans leurs encoches, et l’impression de fausse sécurité se dilate dans l’appartement miteux comme un relent familier. Juste comme ça. Trois verrous qui claquent dans le silence prudent de la pièce, les pulsions régulières de vérifier l’emplacement des armes, et la présence indiscernable mais palpable de la meilleure espionne qu’il ait jamais eu à entraîner. C’est un rythme, une mélodie qui scandent la vie quotidienne des trois réfugiés qui calme leurs, paranoïa à l'unisson. Juste comme ça : création d’un vacuum représenté par les murs d’un petit appartement. Il pourrait fracasser les murs d’un seul coup de poing ( ils ont laissé un trou, derrière le frigo de leur première planque ). Mais cela ne change pas l’irréalité du lieu. C’est symbolique, quatre mur et une vie derrière, comme si on pouvait oublier Hydra et le SHIELD, les agences secrètes, les super-héros et les scientifiques fous, les dommages qu’ils font sur les corps et les esprits, qu’aucun psy ne pourra jamais réparer. Bucky se réveille un jour sur deux sans se souvenir d’où il est, mais il n’est pas le seul et il n’y a personne qu’il pourrait blesser dans ce foyer.  C’est une petite illusion, mais elle le réconforte un peu ses plaies ouvertes.

Le câlin est maladroit du côté de Bucky. Il y a une différence entre ce que l’on sait être vrai ( rien ne lui dit que Steve n’allait pas murmurer des mots ineffables à son oreille, la main pressée contre sa nuque, s’il n’allait pas le ramener enchaîné à ses maîtres. Pire, ramener la gamine aux gentils ) et ce qu’il sent ( n’importe qui entrer dans une pièce, n’importe quel espion l’observant dans une foule, et Steve Rogers ne lui est pas une menace ). Il se détend contre sa poitrine mais ses bras restent raide un instant, Il n’a pas peur de trop serrer l’homme contre lui au moins, et sa main de métal tape entre ses omoplates.  Bizarrement cela a pour effet de relâcher tout souffle et toute pression dans sa poitrine. Tu expires lentement, laissant l’anxiété quitter ta poitrine.  Tu ne le regardes pas tandis qu’il s’installe, tu ne le regardes pas tandis qu’il brise la glace entre vous. Ta voix est extraordinairement claire et calme quand tu réponds, serein.  « - Tout. » Il y a l’ombre d’un sourire sous ta barbe de trois jours et la longueur insolente des cheveux qui te tombent devant les yeux. Tu t’assois sur le canapé, les jambes écartées, le buste penché en avant. Tu frottes un moment tes mains l’une contre l’autre, les doigts de ta main droite presque aussi froids que les autres. « - Nous sommes en fuite. » Tu baisses un instant les yeux, te moquant de toi-même, tes omoplates se resserrant dans ton dos, tes épaules presque tressautant. Tu te contiens, le dos rond, malgré l’amusement cynique qui te prend la gorge. Steve sait ça.

Mais est-ce que ce n’était pas par là qu’il fallait commencer ? “ - D’HYDRA, du SHIELD… des services sociaux.”  Et d’une autre série d’organisations d’état mondiales et nationales. Ils étaient dans la mouise, incapables de faire appel à qui que ce soit pour les aider. Natasha se démenait pour leur trouver des papiers à lui et à la petite, pour ne pas laisser de traces. Une famille de fantômes, tous déjà morts plusieurs fois. Buck se racle la gorge, et relève la tête vers son amie d’enfance,  le visage faussement impassible, la voix monotone, mais ses doigts ont cessés de jouer les un avec les autres, les yeux étincelants. “ - Je me suis dit que je ne pouvais pas laisser Nat’ avoir tout le fun de tromper l’autorité. Et tu n’as plus d’excuses pour ne pas porter de cartons. ” Et un sourire lentement s'étire sur ton visage, gouailleur.

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