Messages : 478 Inscription : 11/08/2016 Localisation : Charlie Neil Bucky
Sujet: Stucky Mer 27 Jan - 11:50
'Cause i'm with you, until the end of the line.
Statut du sujet :Privé ft. Bucky Date du rp : Flashback, Juillet 2017. Météo & moment de la journée : Il est dix heures du soir. Le ciel est voilé et s'assombrit et il fait lourd :stache: ... Autre : Direction la planque de Barnes.
'til the end of the line
Bucky & Steve
« Listen, ain't no mountain high, ain't no valley low, ain't no river wide enough. If you need me call me no matter where you are, no matter how far don't worry, just call my name I'll be there in a hurry. You don't have to worry. »
Il avait suffit d'un appel de quelque secondes. Quelque mots. Rien de plus, rien de moins. Il était tard mais il n'y avait pas d'heure pour ces choses là, à ses yeux. Un appel le temps d'une adresse soufflée et Steve avait remis ses chaussures, il avait enfilé sa veste et était parti à l'adresse qu'on lui avait indiqué. L'avantage d'une mémoire eidétique ? Pas besoin de noter ça, ce qui signifiait ; aucune preuve. Il ne laisserait cette occasion à personne, il allait de soi.
Prendre sa voiture. Vérifier plusieurs fois qu'il n'était pas suivi. Vérifier plusieurs fois qu'il n'y avait pas de gps - il en devenait parfois un peu paranoïaque il est vrai mais il valait être trop sûr que pas assez. Combien de fois seulement avait-il retrouvé des puces ? Peut-être devrait-il songer à demander un brouilleur à Stark.
Se garer à trois kilomètres du-dit lieu pour l'instant n'était pas pratique non plus. Faire quelque détours, s'assurer de ne pas être suivi, avoir l'impression d'en faire trop puis se dire qu'il était tranquille. Se cacher sous une casquette et un gilet avec un col un poil remonté lui donnait presque l'impression d'être un dealer. Sortir de nuit était utile pour ça, au moins. Se cacher. Ou faire en sorte que ceux pouvant le reconnaître voient leur tâche se compliquer. Il ne savait plus pourquoi il se montrait si paranoïaque et précautionneux. Un cadeau de Fury, probablement. Ou de ces dernières années, folles.
Curieusement, son coeur battait à un drôle de rythme. Il allait pouvoir revoir son meilleur ami et depuis combien de temps n'avait-il pas eu ce luxe ? C'était se retrouver enfin, retrouver une partie de soi-même, une grande partie. Alors il avait hâte en toquant à cette porte, qu'elle s'ouvre.
(c) DΛNDELION
Elorin
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Sujet: Re: Stucky Mer 27 Jan - 11:50
Elorin
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Sujet: Re: Stucky Mer 27 Jan - 11:50
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Bucky & Steve
« Listen, ain't no mountain high, ain't no valley low, ain't no river wide enough. If you need me call me no matter where you are, no matter how far don't worry, just call my name I'll be there in a hurry. You don't have to worry. »
S'il se mettait à creuser, Steve dirait qu'il n'avait pas passé un véritable moment en tête-à-tête avec son meilleur ami depuis 1939, à quelque détails près. Dès que Bucky était parti en guerre, tout avait été bouleversé dans leur vies et même lorsque Steve avait rejoint le front, cela n'avait pas été pareil et cela n'aurait pu l'être à aucun moment. Chaque moment avait été unique à la guerre et c'était principalement parce qu'ils savaient que chaque pas pouvait être le dernier, que bouffée d'air la dernière. Parce qu'ils étaient entourés de compagnons d'infortune, parce qu'il y avait toujours quelque chose à faire, autre que poser son cul sur un fauteuil et parler du beau temps. Parce que dès que Bucky avait rejoint le front, tout s'était arrêté. La normalité, les habitudes et depuis, ils ne s'étaient pas retrouvés réellement. Pourtant, pour Steve, même si cela faisait 79 années qu'ils ne s'étaient pas réellement retrouvés, son amitié était exactement la même, il hissait toujours Bucky au sommet. Sa mémoire eidétique n'y était pas pour rien non plus, lui rappelant comme si c'était hier chaque moment passé, lui rappelant tant les images, que les conversations que les sensations. Les événements passés depuis son réveil et les retrouvailles avec Bucky n'avaient rien changés non plus, quand bien même Bucky était un peu cassé - et encore, un peu était bien gentil. Bucky restait Bucky et si Bucky lui demandait de venir, il accourrait comme il l'aurait fait en 1939, à la différence que cette fois, il ne s'essoufflerait pas. A la différence que cette fois c'était Steve qui aidait Bucky, la guerre avait aussi changé ça. Un passé commun où Bucky était toujours présent qu'importe les maladies que Steve accumulait, toujours la main tendue. C'était une manière de le lui rendre.
Même s'il fallait marcher sur trois kilomètres alors qu'il avait une voiture, même s'il passait par des ruelles qu'il n'avait encore jamais découvert et ce pour éviter d'être suivi ou l'entendre distinctement si c'était le cas. Il n'avait pas posé de questions, si Bucky l'appelait pour venir à cette heure-ci dans ce lieu qu'il voulait garder secret, ce n'était pas pour rien. Il avait analysé le pourquoi du comment le long du trajet, avait surtout eu tout le temps pour ça. La porte finissait par s'ouvrir. Steve. Un sourire étirait ses lèvres. Pour une fois qu'ils pouvaient se voir dans des circonstances relativement normales et non en mission ou en fuite. Une casquette. En effet. Steve avait lui aussi tout le temps pour jauger Bucky. Cheveux, yeux, creux de ses joues, posture, façon de se mouvoir. Il voyait le brin de paranoïa, voyait aussi la fatigue tirer ses traits. Analyse qu'il gardait pour lui, Bucky était un assez grand garçon pour se regarder dans un miroir et savoir à quoi il ressemblait comme il était le seul maître de son destin désormais, du moins l'espérait-il pour lui. Il ne se demandait pas si Bucky allait lui claquer dans les pattes et à quel moment, il se demandait juste s'il avait pris le temps de dormir tout en ayant la réponse sans avoir à la poser. Capacité d'analyse qui l'aidait mais aussi le fait de connaître Bucky et avoir eu tout le loisir de réapprendre à le connaître, le peu de fois qu'ils ont pu se revoir. Avoir l'occasion de l'analyser et se repasser chaque moment pour savoir ce qu'il se passait ou pouvait se passer.
Un autre sourire qui étirait ses lèvres quand il l'invitait à rentrer. Des retrouvailles un peu timide, peut-être mais des retrouvailles tout de même, Bucky qui osait le contact avec sa main sur son épaule alors qu'il entrait, il le laissait fermer à clé derrière lui, sans regarder, son ouï suffisant. Il inspectait les lieux. Sentait l'odeur de sueur et de crasse, avec, curieusement, une odeur de javel dans le fond. Il se contentait d'attendre que Bucky ait fermé les portes pour glisser un bras autour de lui et lui tapoter le dos, comme il leur arrivait parfois. Sauf que cela leur arrivait pour les au revoir et honnêtement, Steve en avait assez des au revoir. Il saturait des au revoir. Rompre cette habitude qu'ils avaient pris sans s'en rendre compte en le faisant pour le saluer, une brève accolade qui pourtant voulait tout dire, surtout pour Steve qui avait l'habitude, de par son éducation, d'éviter tout contact physique à moins d'obligation sociale comme une salutation et encore s'il pouvait s'en passer, il s'en passait. Alors il tapotait son dos, le frottait brièvement pour le relâcher ensuite. Difficile à faire mais il le faisait tout de même, combien d'années déjà ? 79. Et ce moment ne serait pas véritablement un tête à tête s'il jugeait les vêtements féminins qu'il voyait lorsqu'il regardait la pièce principale.
Dis moi tout.
A quoi bon demander s'il allait bien alors que la réponse était déjà clair et aurait pu sous-entendre à Bucky qu'il voyait qu'il n'allait pas si bien que ça ? Evidemment qu'il le voyait et la réponse était tout aussi évidente. Autant passer directement aux révélations. La suggestion de Steve était, d'ailleurs, extrêmement vaste. Dis moi pourquoi je suis là, dis moi pourquoi tu es là, dis moi si ça va si tu as envie de m'en parler. Bref. Une sacrée perche tendue, des réponses multiples, Bucky qui n'avait qu'à répondre par la réponse idéale pour lui. Se disant aussi que Bucky devrait savoir que s'il avait besoin de parler, Steve était là, c'était de ces choses dont il était sûr qu'ils n'avaient pas à se dire tant c'était évident. Aussi, après l'inspection de la pièce, son regard ne pouvait se reposer que sur Bucky. Un vrai plaisir de le revoir mais un pincement au coeur sur ce qu'il pourrait se passer et pourquoi ils n'avaient pas pu faire ça plus tôt.
(c) DΛNDELION
Elorin
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